Aini Tolonen
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Dans le livre “La Marche de l’Océan”, publié par les éditions « d’une rive à l’autre », Marie-Hélène Ruz, géomorphologue et professeure à l’ULCO, s’associe au photographe Felipe Fittipaldi pour documenter la réalité dévastatrice de l’érosion côtière. À travers des photographies saisissantes, le duo met en lumière les conséquences de la montée du niveau de la mer sur la petite station balnéaire d’Atafona, au nord de Rio de Janeiro au Brésil, tout en sensibilisant le grand public aux enjeux de l’érosion.
Ces dernières décennies, l’urbanisation massive des littoraux a amplifié les effets naturels de l’érosion, donnant naissance à des situations désastreuses comme celle d’Atafona, symbole criant du problème auquel sont confrontées de nombreuses communautés côtières. Plus de 400 maisons ont été englouties par la mer, forçant certains habitants à déménager à plusieurs reprises. Dans “La Marche de l’Océan”, Marie-Hélène Ruz nous invite à réfléchir sur ces phénomènes ne se limitant malheureusement pas à Atafona.
En étudiant l’évolution des littoraux à différentes échelles de temps, “La Marche de l’Océan” montre l’impact considérable qu’ont eu les activités humaines sur l’élévation du niveau de la mer. Depuis le 19ème siècle, le tourisme de masse et l’industrie ont altéré les dynamiques naturelles des côtes, rendant les populations côtières encore plus vulnérables aux effets dévastateurs de l’érosion. Alors que les pays occidentaux, importants émetteurs de GES, en sont les principaux responsables, Marie-Hélène Ruz souligne que ce sont les pays les plus pauvres qui subiront les conséquences les plus désastreuses. Mal équipés pour faire face à ces nouvelles menaces, ils se retrouvent impuissants devant une montée inexorable des eaux.
Face à cette situation alarmante, “La Marche de l’Océan” vise à sensibiliser le public afin qu’il comprenne la réalité des changements climatiques. Les photographies percutantes de Felipe Fittipaldi captent la réalité brute et émouvante des maisons détruites et des habitants désespérés. Enfin, les réflexions et l’étude de Marie-Hélène Ruz, incitent l’éveil des consciences et la mobilisation face à un problème de portée internationale.
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