Cold Mountain d'Anthony Minghella (2003)
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Charly va se marier, c’est le grand jour. Face au miroir dans sa robe blanche, Charly n’est pas à l’aise, cette robe ne lui correspond pas. Charly essaye un costume, son attitude change, se masculinise. Mais cette tenue ne lui ressemble toujours pas. Les vêtements et les genres s’emmêlent, l’heure tourne.
Avec Yuming Hey, Matthieu Astre et Romain Blanchard
à voir ici
https://ecranrouge.com/video/amoureuxe/#videoInfos
et aussi l'interview du réalisat'.
Au Canada, une jeune femme issue des Premières Nations cherche sa famille d’origine. La série canadienne "Little Bird" raconte sur fond de quête identitaire la “rafle des années 1960” au Canada : plus de vingt mille enfants des communautés autochtones furent arrachés à leur famille pour les assimiler à la culture dominante. Prix du Public à Séries Mania 2023.
Une très belle mais si douloureuse série inspirée de faits réels et dédiée à tous les enfants autochtones arrachés à leurs familles depuis 200 ans et ça continue plus encore, ça me met en rage !
Sur une île dont la partition reste explosive, Marios Piperides entraîne un loser au grand cœur dans des tribulations ubuesques. Au travers des dissensions entre Chypriotes, grecs et turcs, il s’amuse des ressentiments, des tracasseries administratives et des parades illégales pour s’en affranchir. Le film porte un regard bienveillant sur leurs alliances de circonstance, et esquisse, en guise de réconciliation, ce rêve d’Europe qui les rassemble. Primé dans de nombreux festivals, un premier long métrage enlevé à l’humour décapant.
Avec ce road-movie balkanique d’une âpre sobriété sur fond de chaos social, le réalisateur serbe Srdan Golubovic met en scène l’histoire, inspirée de faits réels, d’un misérable des temps postmodernes, l’inscrivant d’emblée dans une mythologie universelle. Regard puissant d’humanité bordé de cernes profonds, Nikola lutte jusqu’à l’épuisement pour obtenir justice, avant que la presse ne finisse par s’intéresser à l’affaire. Filmant au plus près du corps la minuscule odyssée de ce fragile titan dans des paysages dévastés, le cinéaste dénonce aussi en contrechamp la corruption rampante à l’œuvre dans son pays et l’individualisme qui ronge la société. Face à la légion de petits nantis locaux repus qui se dressent sur son passage, le héros tout de dignité, incarné avec une fièvre rageuse par Goran Bogdan, jamais ne désarme, porté par sa révolte silencieuse et par l’amour pour ses enfants. Le récit d’une tragédie personnelle en forme de poignant manifeste.