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Alfred Horsley Hinton

Né en 1863 et décédé en 1908, l'année de naissance de ma grand-mère. Son nom ne figure pas dans beaucoup de livres sur l’histoire de la photographie. Il a été membre fondateur de la Fraternité de l’Anneau Lié (1892) et rédacteur de Photographe Amateur (1893-1908). Formé dans l’art, il est devenu un journaliste, éditant le Journal Photographique D’art (1887-91) et les Photographies de l’Année (1892). Ses photographies de paysage ont exploré le sentiment autant que la composition. Il a trouvé l’inspiration dans des flaques boueuses emplies de vase peu pittoresques à marée basse les jours d’hiver. La plupart de son travail a été perdu après sa mort.

La patine du temps a donné à ce qu'il en reste un charme certain, qui ne peut que chatouiller les âmes romantiques... Me plaisent ces landes, ces cours d'eau, ces ciels tourmentés et cette lumière. Il y a là, non pas quelque chose de spécialement original, mais quelque chose d'intensément poétique.

 

 

Alfred Horsley Hinton, la lande sauvage, 1896.JPG

La lande sauvage, 1897

 

alfred horsley hinton motiv aus suffolk 1898.jpg

Suffolk, 1898

 

Alfred Horsley Hinton Aufziehendes Wetter - 1898 –n.jpg

Gathering weather, 1898

 

alfred horsley hinton sunshine and rain 1903.jpg

Sunshine and rain, 1903

 

alfred horsley hinton-rain_from_the_hills 1905.jpg

Rain from the hills, 1905

 

alfred horsley hinton summer clouds 1907.jpg

Summer clouds, 1907

 

 

 

alfred horsley hinton portrait.jpg

        Alfred Horsley Hinton

 

Commentaires

  • Tres beau ,nostalgique et poétique. Cela rappelle que l'hiver à la campagne n'est pas que triste il invite aux réves .
    Belle découverte !

    Fanny

  • Oui, c'est la patine - l'usure - du temps donne tout le cachet de ces clichés.
    Un flash-back vers les photos - rares - que nos grands-parents pouvaient mettre sur les rebords de cheminée.
    Nostalgie & poésie, Fanny a raison......

  • oui, ça m'attire de plus en plus, ça doit être mon côté anglais qui résonne, ;-), merci à vous deux d'en avoir saisi la poésie, et oui, je suis d'accord, chaque saison a sa beauté particulière, ici sur le causse, c'est très net, l'hiver est plein de couleurs, entre le vert bronze des mousses, le rouge des fusains, le jaune de l'herbe, le bleu menthe glacée des lichens, des le gris calcaire des murets, ça ne me lasse pas...

  • Quel plain chant en l'honneur des couleurs et de la nature sauvage du causse !

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