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Jacques Prével

C’est comme un être qui se revendique en moi tout à coup
Avec une violence déchaînée qui me renverse
À l’intérieur d’une nuit obtuse et chaotique
Où je crie parce que l’on m’égorge
Il me semble que je suis décapé et creusé par des morts sans nombre
Qui auraient passé sur moi avec la violence d’un torrent gonflé
Par un orage lourd de toutes mes larmes accumulées
Dans la déflagration de mes cris de détresse

 

in Poèmes pour toute mémoire

 

 

 

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