Traction Brabant centième
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https://traction-brabant.blogspot.fr/
avec en couverture mon collage
Regard intérieur, 1997
pour commander :
https://sites.google.com/site/grostextes/publications-2017/maltaverne-patrice
La référence au livre de Hessel est évidente comme le rappelle sa responsable, mais lorsque le n° a été mis en chantier, il n’y avait pas eu encore les massacres de Paris et de Nice. Les textes évidemment résonnent de ces échos sinistres. Et comme le risque pour le poème dans ces conditions, c’est de déraper, de dépasser, de vouloir trop en dire et de dévisser, certains ont préféré carrément la prose plus démonstrative et didactique.
D’ailleurs, Eve Lerner note bien la difficulté de l’écriture sur cette thématique : Même si le poème doit en souffrir et ajoute : Nous refusons de picorer les miettes qu’on nous jette pour retrouver le pouvoir de mordre. Ainsi Jean-Luc Le Cleac’h s’en prend à la communication, aux mots « démonétisés », bons pour la réclame, et il cite Albert Camus : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». De même Cathy Garcia donne trois textes déjà écrits en 2002, 2006 et 2008. Elle met justement en parallèle progrès et profit. Nous sommes les cuivres oxydés, piteux clairons de vieux avènements. Et parle de son « parcours poético-précaire ». Patrice Perron note de son côté que la banalisation de l’indignation guette.
En outre, une trentaine de participants au sommaire, avec de bonnes illustrations photos de Jean-François Cochelin. Ce n’est pas le hasard si le poème initial d’Eliane Biedermann est intitulé : « Réfugiés ». Eric Chassefière écrit en plein contexte trumpiste : Indignons-nous [… ] de ceux qui pour imposer leur raison / désignent leurs fous / qui rêvent d’ériger des murs / à la place des frontières Danielle Allain Guesdon clôt son poème sur une note d’espoir : Apprendre à allumer sa petite lumière / Pour créer un monde différent. Ainsi qu’Edouard Richebonne : grandissons-nous pour accueillir comme des frères nos frères d’infortune ! De même, Louis Bertholom qui exhorte : Respirez les sourires Anne-Lise Blanchard parle de Homs. Gérard Lemaire, disparu récemment : J’entends la violence en me bouchant les oreilles / Enfant dans un valdingue de quartier. Teresinka Pereira évoque Gaza et Hiroshima. Stéphane Casenoble : Je maçonne l’obscur. Guy Chaty, avec l’ironie qui le caractérise : Le mâle continue tranquille / à pratiquer l’inceste / en famille, c’est plus facile. Ou bien : l’Homme attaque les voisins / pour prendre leur territoire / et leurs ressources tout en / refusant les étrangers / sur son sol. Gérard Cléry : pour qu’on t’enfonce / l’homme / dans la gorge. Enfin Jean-Jacques Nuel ne manque pas d’humour dans ses deux pages : « Les redresseurs de lettres ».
La revue donne ensuite des notes de lecture signées Eliane Biedermann, Laurent Bayssière, Guy Chaty, Jean-Louis Bernard… et sur les revues aussi par Basile Rouchin et Gérard Faucheux. Marie-Josée Christien de son côté s’intéresse aux éditions du Petit Véhicule de Luc Vidal, et sa belle revue Chiendents.
IHV existe depuis bientôt 40 ans. Toujours pugnace et coriace !"
12 €. 5, rue de Jouy – 92370 Chaville.
numéro 64 - septembre 2015
numéro 68 - juin 2016
Intervention à haute Voix, février 2015
avec trois collages de Cathy Garcia
73 pages, 10 euros
Directeur de publication : Gérard Faucheux
Puisqu'il n'est plus dispo chez l'éditeur on peut le feuilleter ici : http://fr.calameo.com/read/00309525220a1d01f402f
mgv2>publishing
Vous trouverez ci-joint a paraitre Fugitive.pdf le bon de souscription pour mon livre Fugitive à paraître en mars prochain chez Cardère éditeur, illustrations originales de l'auteur également.
Merci de faire circuler largement.
Appel à souscription également pour À hauteur d'ombre de Marie-Françoise Di Fraja, qui sort également en mars chez Cardère et dans lequel figurent huit de mes photographies.
Merci !
Lien de l'éditeur : http://www.cardere.fr/
Vous pouvez lire ci-dessous une longue et intéressante critique de Sanda Voïca, concernant Le chef d'oeuvre sur la tempe de Guillaume Decourt, pour lequel j'avais réalisé des illustrations :
http://www.e-litterature.net/publier3/spip/spip.php?page=article5&id_article=397
"Nous avons vu dans les illustrations de Cathy Garcia pour ce volume des petites tables d’échiquier, parsemées à travers les poèmes, invitant le poète et le lecteur à se poser pour une partie de ce jeu nouveau, aux nouvelles règles (à déceler), car il n’y a toutes les cases ni tous les pions d’un jeu d’échecs classique : seulement quelques cases, plus ou moins aléatoires, et seulement le roi et la reine, comme pions : soleil et lune, tous les deux noirs, à peine distincts."
Illustrations de Cathy Garcia
115 pages
16 euros
Dans Le chef-d’œuvre sur la tempe , son deuxième recueil, Guillaume Decourt trace à l’attention du lecteur un chemin dont le point de départ est le « non » de Cavafis, et le point d’arrivée, doucement lumineux et inquiet, un « Je t’aime » prononcé en sourdine. Entre ces deux points, un apprentissage douloureux des limites, dont le cours sinue entre les pôles de la révolte et du consentement. ... L’existence est la « corde ombilicale » qui relie le poète au monde, en même temps qu’elle est le « nœud coulissant » qui entrave sa liberté. Et elle est aussi l’unique réalité, qu’il importe d’aimer puisqu’il n’y a, au fond, rien d’autre à connaître qu’elle. ...
« Asservi comme un homme » est celui qui vient au monde, dès le moment de sa naissance. Et pourtant, le seul fait qu’il naisse, n’exprime-t-il pas déjà une approbation ? Ainsi le poète est comparable à l’enfant, à l’instant même où celui-ci serait conçu : son premier, peut-être son unique travail est de comprendre que l’approbation est derrière lui, c’est-à-dire qu’il a déjà donné son consentement à l’étreinte du monde, se préparant à l’étreindre à son tour. Pas la peine de chercher dans ces poèmes l’aspiration à un idéal déchirant, car ils chantent le monde réel. Pas la peine d’y décrypter un accès à l’au-delà des apparences, car ils décrivent leur au-dedans. Pas la peine de les interpréter, car ils portent en eux toute leur signification. Il faut donc les lire.
Extrait de la préface d’Arnaud Talhouarn
Dédicace à la Foire du Livre de Bruxelles le 9 mars : http://www.flb.be/Le-chef-d-oeuvre-sur-la-tempe
Puis au Salon de Paris.
Parce que toutes les BONNES choses ont une fin, voici le dernier numéro d'une revue aussi modeste que profonde... Pages Insulaires... et ça me fait très plaisir d'y découvrir "Où sont passés les poètes I" en couverture...
et voici ci-dessous, par Jean-Michel Bongiraud, pourquoi ce numéro sera le dernier (cliquez sur l'image), et moi j'ai hâte de voire la suite...
mail : editions.petit.vehicule@gmail.com
A voir et surtout à lire !
contact : pagesinsulaires@orange.fr