Angélique Ionatos - Optimisme (Et si l'arbre brûle)
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Devant toi se lève l’aurore
Elle frôle les draps
L‘inertie est douce quand tu dors
Le reste attendra
Mais comme il fait sombre
Au fond de tes bois
Tous les jours tu te tairas encore
Sans même savoir pourquoi
Tu retarderas tous les remords
Ils se colleront à tes pas
Sortant à moitié nue dehors
Car tu préfères avoir froid
Ce qu’on ignore ne nous tue pas
Comme un vent fou du Labrador
Qui s’essouffle en toi
Mille et une pages que tu perfores
Sans écrire quoi que ce soit
Un roman de plomb
À chacun de tes bras
Tous les jours tu te tairas encore
Sans même savoir pourquoi
Tu retarderas tous les remords
Ils se colleront à tes pas
Sortant à moitié nue dehors
Car tu préfères avoir froid
Ce qu’on ignore ne nous tue pas
Fixées aux falaises
Les sentinelles aux abois
Soufflent sur les braises
Qui ne se réchauffent pas
Sous un toit de pierre
Le ciel se fait lourd
Elles ne laissent derrière
Que la chair à vautours
Elles dorment éveillées
Ensevelies sous les plumes
La douceur effondrée
Sous le poids de l’enclume
Sous un toit de pierre
Le ciel se fait lourd
Elles ne laissent derrière
Que la chair à vautours
La nuit meurtrière
A fauché au détour
L’amour éphémère
Redevenu sourd
par Nathalie Doummar, Laetittia Isambert & Yves Mourin