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  • CELLE QUI MANQUE vient de sortir chez Asphodèle

     

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    Format 10,5x14,8cm - 52 pages – 7€

     
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    Le mot de l'éditeur :

    Cathy Garcia est une artiste complète, presque prométhéenne. Poésie, littérature, oeuvres picturales, dessin, collages, théâtre, chant... Le plus remarquable est qu’elle excelle dans tous ces domaines. Quelque chose comme une forme de vitalité impérieuse.


    Ce nouveau “minuscule” est, comme il se devait pour elle, innovant, puisqu’il est le premier à contenir, en plus de ses textes, des illustrations originales de l’auteure.


     
    Adressez vos envois et vos commandes à :

    Asphodèle-éditions
    23 rue de la matrasserie
    44340 Bouguenais

    06 43 35 49 14

    ou par mail à :

    asphodele-edition@orange.fr
     
     
  • Jardin du Causse, lu par Guénane

    LE JARDIN DE CATHY ME CAUSE

    "J'avais lu les extraits. Je craignais un peu je ne sais quoi, j'avais TORT! J'y ai plongé avec bonheur, pire, l'émotion peu à peu monta.
    Mère-enfant-chat au jardin de la découverte, c'est touchant-charmant. Mais perce la Femme, crocus en son hiver. L'Amour craque, se disloque, le Chat redevient "Celui qui s'en va tout seul", juste un chatoiement. Mère-Fille, le théorème de l'angoisse sourd, filiation et répétition me traquent, sans éteindre heureusement la lumière. La Poésie c'est savoir s'agenouiller devant un brin d'herbe, c'est la sage folie de l'Espoir."
  • Les Moments Poétiques d'Aurillac - Cathy Garcia & Georges Cathalo

    Dans le cadre des Moments Poétiques d’Aurillac,

    Jean-Louis Clarac* m'invite en compagnie de Georges Cathalo.

     

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    Le 25/01/2011 –Théâtre D’Aurillac, Rue de la Coste - 18H30 – 19h30


    Organisés en collaboration avec l’association «La Porte des Poètes»


    Au plaisir de vous y rencontrer.

     

    *En 2005 Jean-Louis Clarac, au nom de l’Association La Porte des Poètes, proposait à Jean-Paul Peuch, le directeur du théâtre d’Aurillac, un projet de rencontre avec les poètes auquel il donna le nom de « Les Moments poétiques d’Aurillac ». Avec pour objectif d’inscrire la poésie contemporaine dans l’espace de la ville en proposant des rencontres entre les poètes vivants dont l’œuvre est en cours et le public. Dorénavant un partenariat La Porte des Poètes - Ville d’Aurillac est mis en place. Ces rencontres se déroulent le mardi, de 18h30 à 20 heures et réunissent deux poètes

  • ESKHATIAÏ par Michel Host

    Un premier recueil, un coup de maître… Autrement dit, l’évidence d’un poète majeur ! Non que Cathy Garcia-Canalès, n’ait que peu publié : elle l’a fait, et souvent, dans diverses revues, dont la sienne (Nouveaux Délits) et chez différents éditeurs [Voir ci-dessous (*)] Puis dans les autoéditions à tire d’ailes…où, à propos de Salines, je disais le bonheur éprouvé à découvrir une poésie d’une ampleur rare et d’une totale liberté dans le verbe qu’elle fait détaler et courir selon les pentes d’un tempérament qui, outre sa générosité, ne se conçoit pas dans les retenues dictées par les bienséances de l’heure, la volonté de ne heurter quiconque ou quoi que ce soit… Reprenons ici quelques moments de la postface que j’écrivis alors, c’était en 2007 :

    « Il n’est pas de faux-semblants, ni dans le dire, ni dans l’image, ni dans la trajectoire chez Cathy Garcia, et moins qu’ailleurs peut-être dans SALINES. Ce beau titre assume une amplitude et un regard qui, d’emblée, nous rapprochent de la mer et du vent, de la peau chargée des odeurs chaudes de l’amour, et, pour tout dire, d’un élan vital originel… »

    J’y relevais le rétablissement de l’âme humaine « dans les beautés et les grandeurs terrestres », et jusqu’à l’impudeur, « cette ostentation de l’être féminin  - totalement féminin -, entièrement soi, protéiforme… :

    Je suis femme

    Unique multiple

    Je suis la grande saline

     

    Une poésie établie dans le vivant absolu, « parce qu’être femme c’est cela, ni plus ni moins, c’est être dans la germination, l’efflorescence, l’offrande et le plaisir :

     

    J’aime à fleurir

    clandestinement

     

    m’ouvrir à des nuits étoilées de plaisir

    éclater sous la brûlure d’un soleil mâle »

     

    J’évoquais le grand Pan, et le regret qu’en avait exprimé Michelet… la sauvagerie d’une poésie jouissive et jouissante, réjouissante donc, non pas apeurée, mais fière, où le carpe diem « n’a plus à se signaler comme ambition et désir, car il est désormais et explicitement, l’existence elle-même… »

    J’aime donc et admire cette poésie aussi crue ici qu’elle se montre délicate là-bas… cette poésie de la célébration qui ne tombe jamais dans la niaiserie, ni dans le solennel et l’ennuyeux !  Qui va son train, mais ne méconnaît pas « le versant périlleux et bouleversant des choses » :

    L’illusion

    est si belle

     

    vaut bien la blessure

    que tu ne manqueras pas

    de me faire

     

    Je voulais aussi la ramener, non seulement à une lignée et à un puissant courant de la poésie française féminine (de Marie de France et Pernette du Guillet à Madame Colette !), mais surtout à cette longue respiration du vivant, à « cette force infinie et lointaine des fontaines résurgentes. » J’ajoutais ceci, que je confirme aujourd’hui encore : « Mon admiration est sans mesure. »

    Silvaine Arabo et les Editions de l’Atlantique, en réunissant Salines et Mystica Perdita dans un même recueil intitulé ESKHATIAÏ (les confins, les limites), ne semblent pas m’avoir donné tort. La vision,  je le souligne en préface, s’élargit, s’approfondit, veut toucher à la totalité de notre monde : « Ses poèmes vibrent de ce contraste implicite entre le Jardin de la Création, que nous n’avons plus que le choix de regarder en songe, et ce jardin mutilé que, sous nos yeux, salit et martyrise la modernité cupide. » Mystica perdita lance les mots comme on lance des fusées, au grand loin, au-delà des eskhatiaï que, malgré leur fragilité, ils franchissent :

     

    Mots d’hommes en langues aguerris

    De verre d’entailles de boue de bruit

    ……………………………………………..

    Mots esprits sables reptiles

    Sueur sperme salive

    Mots salis de nos sexes vortex

    Façonnés à faire tourner

    Ciel tête bol monde

     

    Cette poésie magnifique, grande sans grandiloquence, nous porte, nous transporte, nous élève en somme ; elle tremble et rit et pleure dans son « Chant Chaos-Harmonie » :

     

    Plaie obscure de la nuit

    Dans nos paumes accolées

    Rêve bu au carreau du destin

     

    Elle est écrite par quelqu’un qui ne se disjoint pas, ne se divise pas en tranches séparables, opposables… Ici la main droite sait à tout moment ce que fait la main gauche. Le visage regarde et voit devant. Cathy Garcia-Canalès vit et écrit comme elle avance, droit devant elle et sans nulle crainte. Je me cite une fois encore, qu’on me pardonne, mais je ne sais mieux dire : « Le Poème qu’entreprend d’écrire sa sensibilité toute tendue vers l’intelligence de soi-même et du monde, n’est ni de contingence ni de hasard. Il est grand comme sa vie. Il va comme elle, il avance dans ses pas. »

    ____________________________.   

    Editions de l’Atlantique – BP. 70041 – 17 102  SAINTES CEDEX

    Bowenchina12@yahoo.fr  /  http://aguerro.ifrance.com  

     

    Extrait du bulletin La Mère Michel V - Poiesis-Poésie - Automne-Hiver 2010-2011 qu'on peut lire dans son intégralité sur:

    http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2011/01/18/la-mere-michel-a-lu-special-poesie.html


     

  • Les Livres Pauvres

    Je viens d'avoir, suite à l'invitation de Daniel Leuwers que je remercie beaucoup, le grand plaisir de participer à l'aventure des Livres Pauvres. Une nouvelle collection de petit format dont les titres sont tous empruntés à l'oeuvre de Mallarmé. Je me suis associée pour cela aux talents d'artiste de Jean-Louis Millet (http://www.zen-evasion.com/)

    "Les « livres pauvres » constituent des collections « hors commerce » de petits ouvrages où l’écriture manuscrite d’un poète rejoint l’intervention originale d’un peintre. C’est en 2003, dans le cadre du Prieuré de Saint-Cosme,situé près de Tours et où est mort Ronsard, qu’a eu lieu la première expositions de ces collections lancées par Daniel Leuwers, qui comprenaient alors une soixantaine de livres."

    "En 2008, c’est près de trois cents nouveaux livres qui ont été présentés à Saint-Cosme. Des peintres comme Alechinsky, Viallat, Kijno, Steinberg ont rejoint les collections qui se sont multipliées.
    Trois gros catalogues présentant les ouvrages et leurs reproductions en couleur offrent un panorama unique de cette belle aventures ont été successivement édités : « Le Livre pauvre » , Tarabuste, 2003 ; « Livre pauvre/Livre riche » , Somogy, 2006 ; enfin « Richesses du livre pauvre » , Gallimard, 2008.
    Pourquoi cette appellation « livres pauvres » ? Tout simplement parce qu’il s’agit de livres conçus comme un artisanat sans aucun investissement financier. Le poète compose à la main sur papier vierge chacun des exemplaires constituant à chaque fois un original et choisit le peintre qui va l’accompagner sur ces mêmes exemplaires, chacune des illustrations étant elle-même un original pour le recueil final. Par conséquent, ni graveur, ni lithographe, ni imprimeur et en bout de chaîne ni diffuseur et ni libraire.
    Daniel Leuwers n’est donc pas un éditeur, mais un « susciteur » qui souhaite que les livres pauvres soient montrés au public le plus large possible."

    Voir tout l'article de Bernard Mazo à ce propos sur Texture :http://revue-texture.fr/spip.php?article268

     

    Voici donc un aperçu de notre série de Livres Pauvres, à JL Millet et moi, en partant de ce vers tiré de l'oeuvre de  Mallarmé "D'azur bleu vorace"

     

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