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  • Les mots allumettes, Cathy Garcia : appel à souscription !

    à paraître chez Cardère en mars 2012 (poésie, 52 pages)

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     Prix public : 12

     

    Illustrations originales de l'auteur

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    EXTRAITS :

     

     

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    Survivre, hanches fendues de foudre, gorge dépouillée.

    Je marche, froisse un fantôme. Les oiseaux  du jour fondent en l’air. Je plie les genoux,

    ramasse mes entrailles de verre. Un peu de sel, un peu de chair. Je ramasse et enjambe

    l’éblouissement.

     

     

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    Avale-moi, dis-je au bois. Écorce-moi, dis-je à l’homme, lentement comme un coma.

    Terre et copeaux. Ma langue éboulée au creux du refuge.

    Je suis morcelée. Là mon coeur, là un poumon.

    Là mon âme et des frontières entre chaque terrier.

     

     

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     Piqûre du vivre. Miel rauque du secret. Nudité inhabitable.

     Se sertir dans un jardin amer. Ciseler le semblant, en élucider les ramifications.

     

    J’épouse le cercle de la cohérence oubliée.

     

     

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    Buisson des cuisses où croassent les crapauds.

    Rumeur des langues qui lapent les pierres.

     

    Bouillon noir des reins vrillés de trouille. La vie et son implacable sentence de mort.

     

    La brume se faufile dans la fissure, embaume l’esprit de visions funestes. Ce qui transpire des

    murs, c’est le goût de l’ombre. Il ébouriffe et déshabille le sang.

     

     

    ***

     

    Nous vous proposons d’acquérir ce recueil en souscription, au prix de 10 jusqu’à sa date de parution, le 30 mars 2012.

     

    Nous comptons sur votre désir de lire, sur votre avis, et sur le bouche à oreille, seules vraies et justes bases de la notoriété d’un écrivain et de la qualité littéraire d’une maison d’édition.

     

    Rendez-vous sur www.cardere.fr

     

     

     

    Bulletin de souscription ci-joint : souscription allumettes.pdf

  • Vide alentour de Jean-Baptiste Pedini

     

    Note parue sur : http://www.lacauselitteraire.fr/vide-alentour-jean-baptis...

     

    Encres Vives (Coll. Encres Blanches n°488) 2011 - 16 pages – Préface de Patrice Maltaverne - Prix 6.10€

     

    Vide alentour, Jean-Baptiste Pedini

     

     

    Le vide on ne s’y fait pas, écrit Jean-Baptiste Pedini, en 10 poèmes qui tournent autour de ce vide alentour. Le vide, il le creuse, le fouille, le traque, tente de lui donner forme en quelque sorte, de lui donner sens. Des poèmes comme des corps pour englober ce qui échappe, questionne pourtant, obsède même. Le vide révèle comme une éternelle insatisfaction.


     

    « on décompose espaces

    gestes

    fouilles au corps

     

    toujours plus simples

     

    toujours à rechercher

    d’autres possibles. »

    Il y a va et vient entre ce vide alentour et le besoin de sentir, de se sentir à défaut de pouvoir combler le vide.


     

    « on regarde un ciel vide

    on se mouille en-dedans »


     

    Le vide alentour reflète sans aucun doute cette peur du vide intérieur, comme si le vide extérieur menaçait d’absorber l’auteur.

     

    Tout se joue entre ombres et absence.


     

    « entre  le moût du jour

    et la chair qui plisse

    l’absence

     

    (…)

     

    et de ces ombres

     

    des petites plaies rouges

    qui remuent dans la nuit »


     

    La matière est absorbée, dissoute.


     

    « le bruit de l’eau dans nos gourdes d’ombre »


     

    Et même le temps disparaît.


     

    « temps à ôter encore

    à ce qu’il reste »


     

    Il y a ces tentatives d’arrimer le corps.


     

    « avec ou sans

    les jours où l’on est bien

     

    où bouches et bouches

    se mangent

    gravitent autour des peaux »


     

    On s’accroche aux corps pour ne pas sombrer dans le vide, mais les corps-bouées rappellent encore qu’on ne peut échapper à ce vide. Alors,

     

     

    « on trace de petits traits

    qui tirent

    et qui dégorgent

     

    petits traits inouïs

    petits traits des absents »


     

    En fin de compte, il n’y a qu’absence, ombre et silence.


     

    « il n’y a que ça

    et personne ne dit rien »


     

    La poésie devient alors comme le seul révélateur, la seule issue possible.


     

    « on creuse une matière nouvelle

    on noircit les phalanges

    en deçà

    aucune rue ne s’élève »


     

    Cela permet une certaine forme d’acceptation.


     

    « on reste ce mirage

    qui recule sans cesse »


     

    Le vide qui nous pousse finalement dans le vide, le vide autour, le vide devant, le vide derrière.


     

    « on s’en souvient à peine

    de la brise d’hiver

     

    (…)

    les têtes qui dépassent

    à peine

     

    secouent les rideaux

    d’ombre »


     

    L’ombre et le silence pour habiller le vide… Reste tout de même comme une lueur, on croit encore à l’après.


     

    « le silence rôde

     

    on a du mal à savoir

    ce qui viendra après »


     

    Il s’agirait  de passer par l’acceptation, alors que :


     

    « l’ombre roule

    à mesure

    dans la poussière du jour

     

    il n’y a rien à sauver

    il n’y a plus de distance »


     

    Peut-être n’y a t-il simplement qu’un plein présent, avec le vide alentour.


     

    Cathy Garcia

     

    A propos de l'écrivain

    Jean-Baptiste Pedini

    Jean-Baptiste Pedini est né en 1984 à Rodez et vit et travaille actuellement en région toulousaine. A publié : Hors la ville (haïkus), Guy Boulianne éditeur 2006 et Ombres à moudre, -36° édition (collection 8pA6), 2009 ; Peut-être à minuit, -36° édition (collection 8pA6), 2010 ; La légèreté des cendres, éditions Clapàs (collection Franche Lippée) 2010.


     

     

  • POESIE POSTALE : Qué wonderful monde !

     

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    Ed. Nouveaux Délits

    Coll. les Délits Vrais - N°1 - 2011

     

     

    Textes (2002-2009)

     

    Comment va le monde ?

    Sommes-nous ?

    Parcours poético-précaire

    Vous avez dit satire ?

     

    et illustrations (couleur)

     

    de Cathy Garcia

     

     

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    Poésie postale timbrée "Nouveaux Délits"

     Un recueil de 12 pages, format A5

       Livré sous enveloppe transparente personnalisée.

     

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    Papier et enveloppe recyclés.

     

    Tirage signé, numéroté et limité à 50

     

    10 €

     

     
     

    http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com