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Levalet - Le seuil

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Des mains se tendent naturellement sans calcul.
Les poètes doivent savoir que les poètes sont fragiles.

J’ai tellement peur parfois quand je crois me rendre compte…

Rendre, se rendre, se vomir, rendre des comptes, rendre l’âme et la monnaie.

L’image injecte sa dose d’encre noire. Se débarrasser de cette colère, se libérer du soi cagoulé. Se traquer pour surprendre le menteur en nous, celui qui ruse, qui trompe, nous fait danser la saint-guy.

Les poètes comme les chamanes trompent leur sens, trempent leur sang dans la plume. Cet état de poésie devient soudain le seuil, la porte, la clé, un couloir secret, un raccourci vers un improbable big bang.

 

cg in Chroniques du hamac, 2008

 

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