Max Bucaille
Ruissellement, dérive et déborde pour me fendre folle arc en joie, copeaux de chair et recoudre les lambeaux de mes nerfs.
J’ai mordu, bafouillé comme d’autres se lovent et jouissent. J’ai camouflé ma soif dans une cargaison de vertige. Trouvé dans le caniveau, une pépite lustrale.
Sur les crêtes frontalières, j’ai fait récolte de courbes sereines. Amulettes fertiles. Clarté rayonnante. Trouvé le noyau de la féminité caché dans les arbres.
Cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)