Huib Limberg
Dois-je te remercier ? J’ai accepté que l’amour puisse être discret au point de paraître inexistant. J’ai accepté de n’avoir souvent pas plus d’effet sur toi qu’un bruissement de feuille. J’ai accepté de porter plusieurs fois mon poids pour te soulager des tiens. J’ai accepté de protéger ta fierté en écrasant la mienne, mais ça je dois dire, j’ai encore à apprendre car me sont poussées des épines que tu n’apprécies guère.
cg in Le baume, le pire et la quintessence