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Jean Painlevé- Poche de l'hippocampe mâle, 1931

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Jean Painlevé, né le 20 novembre 1902 à Paris 7e1, où il est mort le 2 juillet 1989, est un réalisateur, scénariste et traducteur français. Son père Paul Painlevé, mathématicien, fut président du Conseil à trois reprises. Painlevé s'est distingué par des documentaires scientifiques et est à juste titre considéré comme l'un des pères fondateurs du cinéma scientifique. D'abord méprisé par le monde scientifique, qui juge indigne et peu sérieux le cinéma en tant qu'outil d'observation scientifique, il est bientôt remarqué par les surréalistes et notamment André Breton qui admire la vision plastique et évocatrice de ses films. De sa rencontre avec Jean Vigo naît une réelle amitié et une collaboration artistique en tant que scénariste. Investi dans la lutte antifasciste, il réalise Le Vampire comme parabole de l'histoire européenne de son temps, stigmatisant ainsi l'esprit de prédation. Après la Seconde Guerre mondiale, il participe à la création de l'union mondiale des documentaristes. Il s'oppose à la création du Festival de Cannes et à son cortège de récompenses, pour lui lieu symbolique des petits arrangements et luttes de chapelles. Son œuvre se caractérise par le souci de l'exactitude descriptive de ses sujets et par le désir profond de partager l'émotion et l'émerveillement face au « mystère » de la nature que ses films contribuent à dévoiler. Jean Painlevé est l'un des fondateurs de l'Institut de cinématographie scientifique et de la Commission supérieure technique de l'image et du son. Le film Le Vampire, court métrage en noir et blanc de moins de neuf minutes, tourné en 9 millimètres, artistique de par ses prises de vue, expérimental, car genre nouveau et scientifique à la fois, est un documentaire montrant la technique utilisé par le vampire (la chauve-souris), pour se nourrir. On le voit d'abord marcher à quatre pattes pour s'approcher de sa proie, un petit rongeur, puis lui lécher le nez lui transmettant ainsi un anesthésiant, puis le mordre à la joue pour en boire le sang en le lapant. (Source : Wikipédia)

 

 

 

 

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