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MON CINÉMA & DOCUS

  • Un film qu’on voudrait voir s’arrêter...

    Ce film n'est pas à louer, il est disponible ci-dessous en accès libre

    Ce film dont la réalisation a été coordonnée par Aymeric Caron montre le quotidien des Gazaouis depuis le début de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza consécutive aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023.

    Il regroupe des vidéos enregistrées sur place entre octobre 2023 et mars 2025, des témoignages d’humanitaires et de spécialistes, des extraits de médias, ainsi que des déclarations officielles israéliennes.

    Plus qu’un documentaire, ce film est une expérience difficilement soutenable au cœur d’un génocide qui cible en particulier les enfants, lesquels constituent la moitié de la population à Gaza. Ce film existe pour qu’on se souvienne d’eux et que cesse leur massacre.

    Il s'agit d'une nouvelle version mise à jour, du film  "Gaza depuis le 7 octobre" réalisé par Aymeric Caron et diffusé à l'Assemblée nationale le 29 mai 2024 et qui a été depuis diffusée sur CinéMutins (gratuitement) depuis juin 2024. La première version a été visitée par plus de 500 000 personnes. Maintenir la diffusion de ce film en libre accès depuis des mois n'est pas si simple...

     

    (...)

    Ce film de montage a été réalisé par le journaliste et député Aymeric Caron avec l’aide d’une équipe, qui a identifié, trié et daté ces images, contacté des journalistes sur place. Sans autres commentaires que les titres et légendes qui datent et donnent les sources des images envoyées depuis Gaza comme des bouteilles à la mer par des filmeurs et des filmeuses, journalistes qui continuent à travailler dans des conditions terribles alors qu’aucun de leurs collègues étrangers n’est autorisé à entrer dans cette zone de crime de 360 km2. Leurs images se percutent avec des prises de paroles israéliennes, officielles et dissidentes, ainsi que des vidéos postées sur les réseaux par des soldats israéliens.

    Le film contient beaucoup d’images du journaliste palestinien Motaz Azaiza, aujourd’hui en exil, et qui a reçu en juin 2024 le prix Liberté à Caen, décerné par la région Normandie avec l’Institut international des droits de l’homme et de la paix.

     

    à voir ici (la moindre des choses peut-être dans notre écrasante impuissance) : https://www.cinemutins.com/films/1752-gaza-generation-genocidee-gaza-depuis-le-7-octobre

     

     

     

    « Ce film est écrasant, effroyable… Voilà ce qu’est vraiment la supposée “guerre contre le Hamas”. Cette réalité terrible doit être montrée crûment. Il est bon que ce film puisse être vu. On aimerait qu’il soit vu en Israël. »

    Rony Brauman (Médecin, essayiste, ex-président de Médecins Sans Frontières)

     

     

     

     

  • Le Fils de mille hommes de Daniel Rezende (2025)

     
     
    Ayant beaucoup aimé le livre à sa sortie, j'ai pensé que j'allais être forcément déçue mais pas du tout, un très beau film, sensible et réussi du brésilien Daniel Rezende, plus édulcoré que le livre de Valter Hugo Mãe, écrivain portugais né en Angola, mais qui j'espère donnera envie de le lire. Voir la note de lecture que j'en avais faite ici : 

    http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2016/10/31/le-fils-de-mille-hommes-de-valter-hugo-m%C4%81e-5868057.html

     

     

  • Hydros - L'eau cycle de la vie - de François Stuck (2025)

     

    « Hydros – L’eau, cycle de la vie » est né du souhait de répondre à deux questions. Comment porter sur la place publique les enjeux qui nous concernent et comment s’approprier ces enjeux et la complexité des défis qui se présentent à nous ?

    La préoccupation du cycle de l’eau nous amène à nous projeter dans l’avenir avec l’idée que nous partageons avec l’ensemble des êtres vivants « un destin commun ». À ce titre, Laurent Roy nous rappelle, au début du film, le statut de l’eau en France : « L’eau est un bien commun de la nation ».

    Le documentaire « Hydros – L’eau, cycle de la vie » enquête sur notre relation à l’eau au travers de nos usages, de notre conception du partage de cette ressource indispensable à la vie, des solutions mises en œuvre pour préserver et même restaurer un cycle de l’eau plus que jamais menacé par les activités humaines. Se sont pas moins de 34 personnes qui témoignent.

    Nous avons les savoirs et savoirs faire pour engager des « actions sans regret » en faveur de la ressource en eau pour les humains comme pour l’ensemble du vivant. Le sujet du documentaire est d’explorer ces pistes de transformations.

    Le film est projeté lors de ciné-débat qui nous permettent cette appropriation des problématiques liées à l’eau.

     

     

    Les projections-débats sont au cœur de notre action. Tout le monde peut en organiser.
    Acteurs de la société civile, associations, entreprises, collectivité territoriales, ministères, …

    L’enjeu est de permettre à un large public de s’approprier les enjeux liés au cycle de l’eau et aux solutions pour le restaurer. Ces événements sont une occasion de créer une rencontre entre citoyens et acteurs de l’eau.

    Les projections peuvent se faire dans des cinémas ou dans tout lieu permettant la diffusion d’un film et la tenue d’un débat.

    Vous souhaitez avoir des informations pour l’organisation des projections-débats : Le mode d’emploi

    Vous pouvez aussi nous joindre :
    Courriel : contact@idetorial.fr
    Tél. +33 (0)6 144 20 531

    Association loi 1901
    61 chemin des Ramonettes 46300 Payrignac
    SIRET : 800 930 471 00027 / APE : 5911B
    www.idetorial.fr

     

     

  • Le VIVANT qui se défent de Vincent Verzat (2025)

    En version intégrale.

     

    Vincent Verzat filme les mobilisations écologiques depuis 10 ans sur la chaîne YouTube Partager c’est Sympa (310k abonné·es). Partant d’un récit personnel et sensible, le film “Le VIVANT qui se défend” retrace son cheminement entre militantisme et naturalisme, sa recherche d’un équilibre entre combat et contemplation, traçant un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient.


    Des luttes forestières du plateau des Millevaches à la tanière d’une famille de blaireaux, en passant par les méga bassines du Poitou, les cerfs du Vercors et l’autoroute A69, “Le VIVANT qui se défend” fait le lien entre les animaux sauvages et les luttes qui sont menées partout en France contre la destruction de leurs habitats. 


    Un documentaire de Vincent Verzat, auto-produit et auto-distribué par Partager c'est Sympa.

     

     

  • Les Invisibles de Louis-Julien Petit (2018)

     

     

    Adapté du livre de Claire Lajeunie, Sur la route des invisibles, femmes dans la rue (2015). À l'exception de Marie-Christine Orry et Sarah Suco, l'ensemble des actrices qui jouent des SDF ne sont pas des actrices professionnelles, mais des femmes qui ont elles-mêmes vécu dans la rue pendant un temps. Leurs personnages ont été créés en se basant sur leur personnalité. 

    Après sa sortie en salle, le film a eu d'importantes retombées sociales. L'une d'entre elles est la création de l'association Les Femmes invisibles, association venant en aide aux femmes et familles en situation de précarité en leur apportant écoute, soutien et produits d'hygiène féminine.

    Je ne l'avais pas vu ce film malgré qu'il soit sorti il y a 7 ans déjà et je l'ai trouvé, juste, sans prétention, sensible, émouvant. 

     

  • Deeprising, un documentaire de Matthieu Rytz (2023)

     

    DEEP RISING, narré et produit par Jason Momoa, emmène les spectateurs dans un voyage épique, des profondeurs de l'océan à l'avenir des énergies durables. À travers des images saisissantes des créatures les plus fascinantes des profondeurs, ce long-métrage documentaire révèle les secrets des profondeurs et explique comment leur destin est la clé de notre survie. Dans un récit captivant mêlant intrigues géopolitiques, économiques et scientifiques, DEEP RISING met en lumière la très secrète Autorité internationale des fonds marins (AIF), responsable de près de la moitié de la surface des océans de notre planète, tout en soulignant l'importance vitale de protéger les fonds marins, patrimoine commun de l'humanité, et en insistant sur l'urgence de faire des choix responsables pour les générations futures.

     

    En savoir plus :

    https://deeprising.com/

    Pétition à signer : 

    https://responsabilite-multinationales.ch/glencore-destruction-fonds-marins

     

     

     

     

  • L’IA va-t-elle tuer Internet ?, documentaire de Mario Sixtus (2025)

    Envahi par un flot de bots, d'images et de vidéos générés par l'intelligence artificielle, Internet croule aujourd'hui sous les contenus synthétiques sans intérêt. Quel avenir attend le Web à l'ère de l'IA ?

    Souvent comparée à l’invention de l’écriture ou de l’imprimerie, l’arrivée d’Internet a ouvert des horizons inédits de savoir, de culture et de divertissement. Mais certains spécialistes annoncent déjà la fin de son ère, menacée par la prolifération massive des contenus générés par l’intelligence artificielle. Ce slop (littéralement "bouillie") envahit aujourd’hui les plates-formes : "faux" livres vendus en masse sur Amazon, morceaux de musique automatique diffusés sur Spotify, vidéos racoleuses sur Facebook ou encore influenceurs robots promouvant des produits sur Tiktok. Comment cet espace, autrefois promesse de connaissance partagée, a-t-il pu devenir si rapidement une bulle de désinformation, de propagande et de contenus synthétiques sans intérêt ? Quel avenir reste-t-il au Web ? 

    Des livres ni écrits ni lus
    Dans un film à la fois fascinant et inquiétant, le journaliste et cinéaste allemand Mario Sixtus (Je sais tout de toi – Vers une société omnitransparente ?) met en lumière le pouvoir vertigineux de l’intelligence artificielle à travers des expériences surprenantes : générer des vidéos entières à partir d’une simple phrase ou créer un livre prêt à être vendu sur Amazon sans avoir été écrit, ni même lu par quiconque. Il rencontre également le podcasteur américain Evan Ratliff, qui s'est cloné lui-même à l'aide de l'IA, rencontre au Kenya une travailleuse sous-payée qui forme des IA – ainsi que des experts du réseau. Au-delà des prouesses techniques, le documentaire questionne l’éthique de ces pratiques : si certaines de ses séquences ont été créées avec l’aide de l’IA, il souligne le rôle indispensable du travail humain, aujourd’hui invisibilisé et fragilisé. En retraçant l’histoire d’Internet, rêvé par des pionniers hippies avant d’être capté par les multinationales, il pose une question centrale pour l’avenir : faut-il enterrer le rêve d’un Web libre, d’une circulation du savoir et d’un progrès partagé ?

     

    à voir ici jusqu'au 29 décembre : 

    https://www.arte.tv/fr/videos/122187-000-A/l-ia-va-t-elle-tuer-internet/

     

     

     

     

  • Le VIVANT qui se défend de Vincent Verzat (2025)

     

    Vincent Verzat filme les mobilisations écologiques depuis 10 ans sur la chaîne YouTube Partager c'est Sympa (310k abonné·es). Partant d’un récit personnel et sensible, le film retrace son cheminement entre militantisme et naturalisme, sa recherche d’un équilibre entre combat et contemplation, traçant un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient. Des luttes forestières du plateau des Millevaches à la tanière d’une famille de blaireaux, en passant par les méga bassines du Poitou, les cerfs du Vercors et l’autoroute A69, "Le VIVANT qui se défend" fait le lien entre les animaux sauvages et les luttes qui sont menées partout en France contre la destruction de leurs habitats. Le film trace un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient.

     

     

  • We Feed the World (Le marché de la faim), documentaire réalisé par Erwin Wagenhofer (2005)

     

    Le réalisateur autrichien s'était inspiré du livre de Jean Ziegler, L'Empire de la honte. J'avais acheté le dvd à sa sortie, y repensant aujourd'hui, je l'ai trouvé visible dans son intégralité, vidéo au-dessus, il faut le voir, il faut voir les 20 ans qu'on a perdu alors qu'on avait déjà perdu beaucoup de temps pour stopper la folie dans laquelle le monde agricole était lancé depuis l'après-guerre...

     

    L'industrialisation du XIXe avait détruit l'agriculture vivrière occidentale et celle du XXe jusqu'à aujourd'hui continue de la détruire partout dans le monde, avec les changements climatiques qui aggravent tout.

     

    L'agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers l'autoconsommation et l'économie de subsistance. La production, rarement excédentaire, n'est destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à l'exportation. Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans et la population locale. Cette forme d'agriculture, courante dans les jardins du monde entier, demeure d'une importance capitale dans les pays les moins avancés où elle permet aux populations rurales, sans autre ressource, de se nourrir mais ne génère généralement pas de revenu important. Elle représente environ 20 % de la production alimentaire mondiale. Par l'importance qu'elle accorde aux semences paysannes — on estime à environ 1,4 milliard les agriculteurs utilisant des procédés traditionnels de sélection — elle favorise la diversité variétale et, par rapport aux monocultures intensives, la biodiversité. Wikipedia (FR)

     

     

  • La Fleur de Buriti - Crowrã dee Renée Nader Messora, João Salaviza (2023)

     

    Film très émouvant et important, présenté au festival de Cannes 2023 sélection Un Certain Regard - Lauréat du Prix d'Ensemble : à travers les yeux de sa fille, Patpro va parcourir trois époques de l’histoire de son peuple indigène, au cœur de la forêt brésilienne. Inlassablement persécutés, mais guidés par leurs rites ancestraux, leur amour de la nature et leur combat pour préserver leur liberté, les Krahô n’ont de cesse d’inventer de nouvelles formes de résistance.

     

    Pour en savoir plus, cet article de Socialter : https://www.socialter.fr/article/fleur-de-buriti-krahos-amazonie-autochtones et cet entretien avec les réalisateurs :

     

     

     

  • État limite, documentaire de Nicolas Peduzzi (2023)

     

    Tourné dans le sillage du jeune psychiatre mobile de l’hôpital Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine), ce documentaire sensible sonde le délabrement de notre système de santé et l’épuisement de celles et ceux qui le portent au quotidien.  Il est seul pour tout l’établissement. Baskets aux pieds, le docteur Jamal Abdel-Kader, secondé par des internes, court chaque jour entre les différents services, des urgences à la réanimation en passant par la gastro-entérologie et la gynécologie obstétrique. Porté par ses convictions, ce fils de médecins syriens établis en France, qui a grandi au sein de l’hôpital public, où il vivait avec ses parents, s’efforce, au prix d’une incessante bataille contre le temps et les impératifs de rendement, d’apaiser les souffrances de ses patients en créant les conditions d’un véritable échange, y compris avec leurs proches. Il y a là Aliénor, percutée par un train et multiamputée ; Vincent, en proie à des phobies d’impulsion, qui redoute les fenêtres ouvertes ; Windy, un jeune patient atteint de pancréatite, éprouvé par la solitude et d’intenses douleurs physiques ; ou encore cet homme égaré dans une "matrix", qu’il faudra se résoudre à attacher après de vaines tentatives de dialogue… À la nuit tombée, dans leurs rares moments de répit, le trentenaire et son collègue Romain, aide-soignant, se retrouvent pour partager leurs difficultés et constater les ravages grandissants de la crise qui ronge le système hospitalier. "Est-ce que je ne suis pas complice d’un truc qui est fou ?", s’interroge Jamal…  Dans les pas de plus en plus las de ce jeune praticien à l’intelligence et à l’humanité en alerte, la caméra de Nicolas Peduzzi (Ghost Song, Southern Belle) pénètre avec pudeur dans les chambres de l’hôpital, refuges de destins accidentés, pour observer l’émouvante construction d'une relation thérapeutique fondée sur le lien, entre tête-à-tête et atelier de théâtre. Mais comment soigner dans une institution malade ? Émaillé de photographies en noir et blanc de Pénélope Chauvelot, sublimes parenthèses d’immobilité au cœur de l’urgence, ce documentaire mélancolique et politique sonde le déclassement de la médecine psychiatrique et l’effondrement de l’hôpital public, miroir d’une société qui relègue les plus fragiles à la marge et pousse ceux qui prennent soin d’eux au-delà de leurs limites.