Martin Marcisovsky
Laisser fondre sur l’épaule
Ces sels de lune
Et que viennent
Les poissons de l’aube
Pour éponger nos têtes
Bientôt nous irons nous aimer
La tête ourlée de pluie
Couchés dans le foin
Avec dans le cœur
Un rêve encore salé
Nos poitrines sentiront
La sauge et le lilas.
cg in Mordre le temps de mort