Yashô (1782-1825)
Jardin du causse, paisible solitude. Les grillons se frottent en chœur. Les cloches, dix coups. Le ciel est clair, à l’ouest il fait encore jour, Vénus y resplendit. Deux chauves-souris en chasse passent, me frôlent en rasant le sol.
Tant de douceur, une invitation à l’amour, ce souvenir nommé nostalgie. Plénitude printanière, juste la chance inouïe d’être là, vivante.
cg in Jardin du causse, 2004
(Ed. de l'Atlantique, 2011)
Commentaires
" Là vivante " ....oui, l'ici et maintenant, ou la haut delà de par de la ( mantra ) Tes textes me parlent dans le bouillon impatient d'un bord de rivière avant d'aller faire la tournée des bars, jusqu'à une heure du mat, heure légale, après on se débrouille pour cajoler et mettre son délire au lit. Clin d'oeil la fée.
je t'accompagne d'une ombre joyeuse mon cher Tom !