Robert Gheyssens - Déesse fertile
J’ai tant besoin d’amour, un amour simple et lumineux, léger et chaleureux comme une journée de printemps avec des parfums de bourgeons et des vols d’abeille. Un truc tout limpide, serein. Une goutte de miel, une fleur, un chant d’oiseau, pudique et sensuel… L’odeur de la terre fraîche et fertile.
Je vais aller me coucher, tenter de me blottir contre un peu de chaleur humaine, laisser la sève monter, laisser venir les gestes, ne plus penser, s’abandonner… Ne plus y penser mais ne pas laisser inachevé, me laisser inachevée.
cg in Journal 1992