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Serena Malyon

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Je ne veux plus me perdre dans le marais des illusions. J’ai encore besoin d’apprendre à distinguer le vrai, l’humain, le naturel de l’artifice et de la poudre jetée aux yeux par les apparences. A vrai dire, je passe plus de temps à préparer ma mort – et ça sans aucune morbidité de ma part – plutôt qu’à envisager ma vie.

 

Après tout, je n’ai que 22 ans et j’ai déjà pas mal avancé, si ce n’est socialement – quel intérêt ? – au moins intellectuellement et spirituellement. Je finis toujours par me dire que la vie est fascinante, parce que c’est un mystère et que le moindre détail est une richesse : le pigeon qui roucoule, le chat qui somnole, la pendule qui marque les secondes et les battements de mon cœur. On pourrait passer sa vie à ne faire que vivre si seulement on ne subissait pas la pression de cette société qui veut que tout humain soit un produit rentable.

 

Le silence parfois est magnifique. Vivre par amour ce n’est pas perdre sa vie.

 

 

cg in Journal 1992

 

 

 

 

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