Alain Laboile
J’ai toujours cette image de deux enfants, peut-être les premiers, peut-être les derniers, cheminant en silence, seuls et étrangement unis. Vers quoi marchent-ils ? Sur quel fil invisible sont ils en équilibre ? Lequel a t-il le pas le plus sûr ? Qui lâchera l’autre le premier ?
La petite fille qui croit avoir des ailes ou le petit garçon qui préfère marcher en aveugle ? Peut-être ont-ils tous deux des ailes et ils ne le savent pas. Ce sont peut-être des anges, chacun est l’ange de l’autre.
cg in Journal 1993