Luce Trembley
La véritable nudité est d’hiver
La peau se rétracte, se fendille et découvre
Les fissures…
Les derniers migrateurs désertent
Transforment l’espace en une page blanche
Il ne reste que la mort temporaire
Faite d’écriture et de griffures d’ongles sur les vitres
Je vous éloigne…
Mais garde contre ma peau
Ce petit édredon de plumes
Pour conjurer le vol trop lourd des corbeaux.