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Danny Lion

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Né à Brooklyn en 42, Danny Lyon grandit dans le Queens à New York. C'est là qu'il expérimente pour la première fois la photo, empruntant l'appareil de son père, médecin et photographe amateur. Juive russe par sa mère et allemand par son père, sa famille quitte l'Allemagne nazie en 34, un an après l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Pour Danny, la photo est une arme. La révolution dont parle Danny Lyon, c'est celle des droits civiques. Durant l'été 62, le photographe devient membre du SNCC (prononcé SNIK), la plus grande organisation noire américaine. Pendant deux ans, il photographie le mouvement en butte aux Rednecks et à la police, documentant les marches en Alabama et dans le Mississipi. Danny croise alors les leaders de la lutte noire, Jesse Jackson, Martin Luther King ou Mohammed Ali. Motards, taulards, Indiens ou militants pour les droits civiques, ce proche de Robert Frank s'est donné pour mission de documenter cette Amérique des exclus qui a fini par porter au pouvoir un président noir : Obama. Vingt-cinq ans plus tôt, étudiant à l'Université de Chicago, Danny réalise son premier gros coup. Six ans avant qu'Hunter Thompson n'écrive Hell's Angels et sept avant Easy Rider, il invente le documentaire-photographique. Magnétophone en poche et Leica dans la main, il plonge dans le quotidien d'un gang de motards, les Outlaws de Chicago. Depuis, ses images et ses textes rassemblés dans le livre Bikeriderssorti en 68 sont devenus mythiques. Aujourd'hui, le photographe utilise des appareils digitaux et même son téléphone portable pour suivre les Indiens américains ou le mouvement "Occupy Wall Street" à New York.

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