Anne Archet
Je m’assied et j’écris. Je me couche et j’écris. Tout me sert d’écritoire : une table, un divan, un lit, les marches d’un escalier, les murs de plexiglas d’un abribus, le dos moite de mon amante. Parfois, j’écris même en marchant. Le monde reste ainsi hors de ma vue et je me sens hors de sa portée, inatteignable.