Patrick Aveline
Rien, tu n’as rien vu des plaies des montagnes
De la colère de leur gabardine violette
Consacré à l’écueil
Tu t’obstines à la solitude
Cent lumières tournent autour de toi
Tu t’obstines à la solitude
Le monde grouille d’anguilles
Mais toi, le sang de ta main
Sature la rétine des imagos tropiques
Baigne d’eau rouge l’estran de tes rêves paradoxaux
Sans qu’une seule hyperbate jamais
Ne traverse ton oreille interne