Maurice Couquiaud
Je m’insinue dans l’arbre par l’écorce de l’ombre
j’en ressors par l’œil de son printemps
le premier bourgeon né dans ses paupières
d’un regard blanc
j’attends sous la voûte d’images
que mûrissent les fruits sans explications
ils tombent gorgés de limbes
quand je secoue les branches du mystère
chargé de rameaux sombres et de constellations
in Le dernier rire pour les étoiles