Jeanne-Herveline S
Je te demande la peur, des matins perles, et puis l'oubli. Je te quémande le doute, la fente, une insouciance héroïque Les quatre chemins si ta voix m'y appelle, L'aurore et sa nuit dépouillée à te dessiner. Je te demande tes peurs, tes matins perles et puis ton seul oubli Je te quémande ton doute, ta fente, une insouciance héroïque Le fil d'Ariane vers mes éternités par ton chant Border l'étreinte de ces sanglants mirages oubliés. Je serai là, où se dissolvent les syllabes portant le monde et tout son poids. Tu seras là où crachent les montagnes Portant dans l'ombre la lumière et nos feux.