Isabel Pérez-Montalbán
Les plaies de la misère couvrent des larves.
La faim ouvre son sillon et s’échoue dans de vieux ports abandonnés
Sur le sable
Et au danger de la jungle.
Il n’y a pas assez de sépultures, de niches, de fosses communes,
D’extensions suffisantes,
Pour enterrer les nombreuses prises d’enfants
D’une seule journée. On les assiègent la nuit,
Pendant leur sommeil parmi les cartons de la rue.
Il paraît qu’ils font du tort du commerce.
in Tiers-Monde
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Message cruel de vérité