Colette Andriot
Toi
tu es un cri
une brûlure
un chardon bleu
dans l’ombre de ta
souffrance
jamais en repos
Tu te cognes au temps
au manque
Ce grand creux
en toi
jamais comblé
Tu ignores la rondeur
la douceur d’un geste
offert
ta tendresse
est une ligne brisée
Dans le bleu de tes yeux
se consume
un noyau dur
que rien ne dénouera
in au coin d’une rue