José Galdo
quand au fond des choses il n'y a plus de fond, mais simplement rien
derrière l'ombre, la nuit et la douleur
& être le survivant d'une lumière qui n'est plus de ce monde
qui marche dans le vent meurt dans la tempête
écrasé dehors anéanti dedans et recroquevillement dans la valve de cet écroulement & disparaître dans le miroir noir de l'éclipse de ce monde
& le risible lèche sa plaie
chaque signe n'est qu'une fente d'encre entrée dans le néant de la conscience afin de la maintenir béante comme un trou
& un dernier moignon de conscience va céder
in Notes et Fragments