Ody Saban - Aloïse dans le terrain - 1998
Tout est relatif, vice pour l’un, vertu pour l’autre et vice et versa. Je crois en une bonté innée, plus ou moins enfouie chez l’humain. Heureusement, sinon oui, le monde ne serait qu’un enfer. Ce qui n’empêche que je crains l’humain plus que n’importe quoi d’autre. J’ai peur de l’incompréhension, de la séparation, sources de toute misère. Je souffre des rapports humains autant que je les aime. Sans cesse attirée, repoussée. Je cherche l’équilibre, ce « lieu » où attraction et répulsion s’annulent. L’amour mais pas l’envie, le désir mais pas le besoin, la profondeur sans la chute, la hauteur sans vertige.
cg in Journal 1995