Lionel Mazari
Dans la cour, quelque poule
entonne
un chant mystique à l’œuf.
Alors l'enfant choisit,
puisqu'il fait jour,
le clan sauvage.
Voici qu’une couleuvre endormie
le remet dans le droit chemin
de l’appétit et du confort,
à l’heure où les chiens parlent
aux vaches sans respect.
L'enfant choisit,
quand le soir le pousse,
le parti domestique.
La nuit retombe et la famille fait
sa vie dans le nid de dieu,
un peu de paille sur le cœur,
l’odeur du foin dans la parole,
un incendie dans le regard,
et l’azur en cabane.
L'enfant s'accorde
pour le lendemain
la liberté de changer.
in l'impossible séjour