Edvard Munch - étude pour Madonna - 1894
Les Vierges saintes officient toujours à Ephèse et Corinthe, mais elles ne sont plus divines, elles sont esclaves, ouvrant la marche pour des siècles et des siècles à la traite des femmes.
Les cultes dionysiaques troublaient l’ordre public.
Comprenez : le pouvoir des patriarches.
Comment s’y retrouver dans le syncrétisme néo-païen des débuts du Christianisme ? Homme ou femme, qui dominera ?
Quelle issue à ce combat ?
Rien ne change. Répression, déviance, quête de pureté et dépravation.
Entre homme et femme, où se situe l’humain ? La transcendance ?
Ainsi en 431 av JC au Concile d’Ephèse, pour tenter de supplanter définitivement la déesse mère originelle dans l’inconscient populaire, celle-ci devient mère de dieu, Théotokos, mais il a fallut une vingtaine de siècle encore pour faire de la Marie galiléenne de l’Evangile de Luc, la Sainte Vierge, non pas divine mais divinisée, et dont la sublimation par l’Assomption fut proclamée par Pie XII en 1950 !
MRAM, Miriâm. Tel serait son nom à cette mystérieuse mère de Jésus. Maria, neutre pluriel de « mare », les mers. Les eaux mères, les eaux primordiales.
cg in Universelle
Commentaires
Bel envoi !!!