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Marguerite Yourcenar

 

quand on aura allégé le plus possible les servitudes inutiles, évité les malheurs non nécessaires, il restera toujours, pour tenir en haleine les vertus héroïques de l'homme, la longue série de maux véritables : la mort, la vieillesse, les maladies non guérissables, l'amour non partagé, l'amitié rejetée ou trahie, la médiocrité d'une vie moins vaste que nos projets et plus terne que nos songes : tous les malheurs causés par la divine nature des choses.

 

In Mémoires d'Hadrien

 

 

 

Commentaires

  • Ah ! Marguerite... et tout son art des mots pour dénoncer les oppressions multiples de la société et fouiller au coeur de l'humain

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