Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Raúl Zurita + González y los Asistentes - Desiertos de Amor (2011)

 

Raúl Zurita (1950) est un poète chilien de renommée internationale, invité dans de nombreux festivals et récitals poétiques au Chili comme à l’étranger. Ingénieur de formation – il a suivi des études d’Ingénierie Civile à l’Université Federico Santa María de Valparaíso -, lauréat du Prix National de Littérature au Chili en 2000, il a publié, entre autres, Purgatorio (1979), Anteparaíso (1982), Canto a su amor desaparecido(1985), La vida nueva (1994), Poemas militantes (2000), Sobre el amor, el sufrimiento y el nuevo milenio(essai, 2000), INRI (2003), Los países muertos (2006), In memoriam et Las ciudades de agua (2007), Zurita(2011) ainsi qu’un récit autobiographique, El día más blanco (1999, réédité en 2015) et la traduction d’Hamlet en espagnol (2014).Son incarcération et les tortures qu’il a subies dans le navire Maipo de la Marine chilienne au début de la dictature de Pinochet ainsi que le traumatisme de cette douloureuse période marquent de leur empreinte le discours lyrique de Zurita qui souvent métamorphose par la force de l’imagination et le pouvoir du langage cette cruelle réalité, comme le démontrent ces quelques vers de “Pastorale du Chili IX” (Anteparaíso) : “Qu’elle et moi nous nous aimions pour toujours / et que grâce à notre amour soient même/ aimées les pointes ferrées des bottes/qui nous avaient frappés”[1] ou de “Prison Stade du Chili” (Zurita) : “Lorsque nous entrâmes par le couloir des eaux ouvertes et / en nous traînant vîmes les casernes de planches traversées / entre les deux murs du Pacifique et au-dessus de lui les gradins / brisés du Stade du Chili blanchissant sous la neige comme/une gigantesque cordillère de bâtons emprisonnant l’horizon”[2].

 

Lire la suite de cet article de Benoït Santini ici : http://www.espaces-latinos.org/raul-zurita

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.