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RÉSONNANCE & COPINAGES

  • Victor Hugo

     

    Quel est, en effet j'en appelle à vos consciences, j'en appelle à vos sentiments à tous, quel est le grand péril de la situation actuelle ? L'ignorance. L'ignorance encore plus que la misère. L'ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C'est à la faveur de l'ignorance que certaines doctrines fatales passent de l'esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau des multitudes.

     

    1848, à l'Assemblée nationale

     

     

  • Hommage à Jane Goodall (1934-2025)

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    Une grande dame est partie

     

    "J'aimerais qu'on se rappelle de moi comme de quelqu'un ayant aidé les gens à faire preuve d'un peu d'humilité et à réaliser que nous ne sommes pas séparés du règne animal, mais que nous en faisons partie."

     

    Jane Goodall, éthologue, anthropologue et militante (3 avril 1934 - 1er octobre 2025)

    in entretien avec Ira Flatow, 2022

     

     

     

     

  • Mathilde Saliou - L'envers de la tech Ce que le numérique fait au monde

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    Parution le 3 octobre 2025

    éditions Les Pérégrines

     

     

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    cliquez sur l'image pour lire mieux

     

     

    Mathilde Saliou est journaliste spécialiste des enjeux numériques et a été secrétaire générale de l’association Prenons la Une. Elle partage ses réflexions dans sa newsletter Technoculture et est également l’autrice de Technoféminisme. Comment le numérique aggrave les inégalités (Grasset, 2022).

     

     

     

  • Ghassan Kanafani

     

    Si seulement les enfants ne mouraient pas !
    Qu'ils soient élevés temporairement vers le ciel, le temps que la guerre se termine, puis qu'ils rentrent chez eux en sécurité ! Et lorsque leurs parents, perplexes, leur demanderaient : "Ou étiez-vous ?", ils répondraient joyeusement : “Nous jouions avec les étoiles.”



     

     

     

  •  Eduardo Galeano

    Dans tout le continent américain, du nord au sud, la culture dominante admet les Indiens comme objets d’étude mais pas comme sujets de l’histoire. Les Indiens peuvent avoir des folklores, mais pas une culture ; des superstitions, mais pas des religions ; ils parlent des dialectes, et non vraiment des langues ; leurs produits sont considérés comme de l’artisanat, non comme de l’art.

     

     

  • Adresse publique suite aux journées RESPAIX à La Courneuve, les 19,20,21 septembre

    Francis Combes a fondé les célèbres éditions Le Temps des Cerises en 1993. Près de trente ans plus tard, il invite la poésie et la littérature humaniste à se poser à La Courneuve en y créant Le Merle moqueur, une association à vocation culturelle et artistique. Une initiative des «Poètes de le Planète» et des éditions du Merle Moqueur : la Maison de la citoyenneté, en partenariat avec la ville de La Courneuve, a accueilli une soirée dédiée à la poésie polyglotte. Des poètes et poétesses venus des quatre coins du monde, et de France, se sont réunis pour faire entendre leurs voix pour la paix.

     

    Adresse publique

     

    Adoptée par les poètes, écrivains et artistes réunis aux journées RESPAIX,

    (Poètes de la Planète, les 19, 20, 21 Septembre 2025 à Paris - La Courneuve) - PROJET -

     

     

    Nous pouvons explorer les trous noirs de l’univers mais nous laissons s’agrandir autour de nous et en nous des trous noirs qui s’ouvrent sous nos pieds et dans notre propre conscience et peuvent nous engloutir.

    Tout se passe actuellement comme si le droit international, qui s’était à peu près imposé après les deux guerres mondiales, n’existait plus. C’est le règne de la loi du plus fort. Dans tous les domaines. La coexistence pacifique est oubliée et la guerre est à nouveau considérée comme normale ; dans l’économie, comme dans les rapports entre États, voire dans les relations entre individus. On peut envahir un pays voisin, envoyer la jeunesse à la mort et tuer des civils, comme dans la guerre en Ukraine.

    On peut organiser un génocide, affamer et assoiffer délibérément des millions d’êtres humains, hommes, femmes, enfants, dans le but de les faire disparaître ou de les contraindre à l’exil, comme cela se passe sous nos yeux, à Gaza.

    Le racisme le plus bestial, qui consiste à dénier à l’autre jusqu’à sa qualité d’être humain, est à nouveau ouvertement prôné par des hommes d’État.

    Plus généralement, personne ou presque ne prend plus en considération le droit des peuples à l’auto-détermination ; ce qui serait pourtant un élément essentiel à la résolution de bien des conflits.

    Au moment où le réchauffement planétaire apparaît évident et où les incendies et les catastrophes climatiques se multiplient à la surface de la Terre, les pays les plus développés, au lieu de se mobiliser pour faire face ensemble aux défis communs de l’humanité, s’engagent dans une nouvelle course aux armements.

    C’est bien sûr le moyen de relancer les affaires, mais ce n’est pas que cela. Face à l’émergence de nouvelles puissances, et à un déclin relatif des anciens empires, il s’agit comme à la veille de la Première et de la Deuxième Guerre mondiales, de se partager le monde et ses richesses. Et aussi, par la militarisation des esprits, de juguler les protestations contre la corruption et les injustices qui soulèvent l’indignation des opinions publiques.

    Vu l’accumulation démentielle des armes, notamment nucléaires, le moindre de ces conflits peut nous entraîner vers une nouvelle conflagration mondiale. La puissance que l’humanité détient entre ses mains est telle qu’elle peut sans doute surmonter ses problèmes les plus difficiles mais aussi s’auto-détruire et détruire ses propres conditions d’existence.

    Mais il n’est pas écrit dans les étoiles que l’humanité est prête à se suicider.

    Nous savons que toutes les guerres qui visent à modifier les rapports de force s’achèvent obligatoirement par des discussions et nous refusons que la vie des enfants, des femmes, des hommes passe par pertes et profits.

    En tant que poètes, écrivains, artistes, hommes et femmes de langage nous savons que c’est par la parole que nous accédons à l’humanité. Et c’est par la parole que l’humanité peut se sauver. Il faut que la force du langage se substitue au langage de la force, que le dialogue l’emporte sur le monologue inégalitaire et meurtrier des armes.

    Bien sûr, un poème, une chanson ne peuvent pas arrêter un missile. Mais nous ne sommes pas sans pouvoir. Nous pouvons dire la vérité, dénoncer les coupables et redonner vigueur aux raisons d’espérer. Nous sommes ici non seulement pour sauver l’honneur mais pour affirmer un courant culturel pro-paix.

    Face à la guerre, face à l’échec de la mondialisation ultra-libérale qui engendre partout la montée du chauvinisme et du néo-fascisme, nous pouvons faire vivre l’idée que nous appartenons tous à la même nation, multicolore et solidaire, des habitants de la Terre.

    Nous saluons les peuples qui se mobilisent et cette génération nouvelle qui se lève un peu partout dans le partage de l’indignation et de la fraternité. Nous sommes le Peuple-monde, le peuple des femmes et des hommes qui viennent des quatre coins du monde et qui se retrouvent ici et partout, car « le centre du monde est partout et chez nous ». Nous sommes partie prenante de ce peuple d’hommes et de femmes solidaires de leurs semblables et de la vie sur terre, ce Peuple-monde en puissance qui doit accéder à la conscience et à l’existence car c’est par lui que passera notre commun salut.

    En tant qu’artistes, écrivains, poètes, nous n’avons pas de plus haute aspiration que d’y contribuer.

     

     

     

  • How Democracies Dies & Logocratie

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    Calmann Lévy, 2019

     

    La mort des démocraties, titre donné à la traduction française de l'ouvrage How Democracies Die, est un ouvrage de politique comparée publié en 2018 par les politologues de Harvard Steven Levitsky et Daniel Ziblatt.

     

    "Les démocraties ne meurent plus comme naguère, avec des coups d’État et des tanks dans la rue. Les gouvernements autoritaires s’installent désormais au pouvoir à la suite d’élections régulières.
    Commence alors un processus discret de démantèlement des institutions démocratiques qui remet en cause l’indépendance de la justice, limite la liberté de la presse, noyaute les instances arbitrales et redécoupe de manière partisane la carte électorale.
    Comment en arrive-t-on là?
    C’est la question à laquelle répondent Steven Levitsky et Daniel Ziblatt, avec La Mort des démocraties.
    Ils montrent que les institutions démocratiques ne peuvent se défendre toutes seules; elles doivent être encore accompagnées par  les bonnes mœurs démocratiques des acteurs politiques: la tolérance et la retenue. Sans quoi elles se vident de leur substance.
    Dans ce livre écrit dans une langue claire, Levitsky et Ziblatt analysent  les dictatures du XXe siècle ainsi que les expériences autoritaires plus récentes en Hongrie, au Venezuela, au Pérou, et… aux États-Unis avec Trump. Ils montrent que l’une des premières causes de la mort des démocraties est l’introduction des comportements de guerre civile à l’intérieur même de nos débats démocratiques. Une leçon plus que jamais nécessaire pour nos démocraties européennes confrontées à la tentation autoritaire."

     

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    À paraître le 10/10/2025 aux éd. du Seuil

     

     

    "Que se passe-t-il quand les discours du pouvoir cèdent à la déloyauté ? Quand les gouvernants ne cessent de mentir, sans jamais avoir à en payer le prix ? Quand la communication se permet de dire ce qui est faux, taire ce qui est vrai, et ne pas faire ce qui est dit ? Toutes les dérives deviennent possibles.
    Ce livre démontre combien, loin d’avoir protégé la République française contre le déferlement mondial de la post-vérité, la présidence d’Emmanuel Macron l’y a au contraire précipitée. Il révèle comment la corruption du langage nous a plongés dans un exercice dévoyé de l’autorité, où les mots ne visent plus à éclairer le débat public, mais à l’empêcher.
    Lorsque la parole officielle s’affranchit du réel, c’est la démocratie elle-même qui chancelle. Insidieusement, elle se pervertit en logocratie."

     

     

     

  • Entretien avec Joanna Moncrieff, universitaire et psychiatre anglaise

    Rare article en français qui évoque cette psychiatre et universitaire anglaise donc il date (traduction d'un entretien donné à un magazine américain en 2016) et j'ai lu un autre entretien, tout récent celui-là, dans Principes de santé, suis hélas peu étonnée que dans un pays où on prescrit des molécules comme des bonbons sans aucun autre soutien, il n'y ait pas plus d'articles au sujet de ses livres dont aucun à ce jour n'est traduit en français....

     

    "Joanna Moncrieff est Maître de Conférence à l’University College London, et exerce également en tant que psychiatre. Ses travaux portent notamment sur l’histoire, la philosophie et la politique de la psychiatrie et de la santé mentale.

    En 2016, le magazine Américain Psychology Today publiait un entretien destiné à faire le point sur ses recherches.

     


    Votre premier livre s’intitulait « The Myth of the Chemical Cure ». Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ses principaux points ou ses conclusions ?

    JM : On suppose que les médicaments prescrits pour les problèmes de santé mentale agissent en ciblant et en inversant un déséquilibre chimique sous-jacent (ou une autre anomalie du cerveau). Ce que je voulais dire aux gens dans ce livre, c’est qu’il n’y a aucune preuve que ce soit le cas, et qu’il existe une autre façon de comprendre l’action des médicaments.

     

    J’ai appelé ces deux idées le modèle d’action des médicaments « centré sur la maladie » et « centré sur les médicaments ». Le modèle centré sur la maladie c’est l’idée que les médicaments ciblent et réparent une maladie ou une anomalie sous-jacente ; le modèle centré sur le médicament c’est l’idée que les médicaments exercent des effets psychoactifs chez tout le monde, qu’ils aient ou non un diagnostic psychiatrique. Ces effets peuvent interagir avec les symptômes de détresse mentale. Par exemple, les médicaments antipsychotiques atténuent les processus de pensée et les émotions parce qu’ils ont un effet inhibiteur généralisé sur l’ensemble du système nerveux. C’est ce qui semble réduire les symptômes psychotiques, et non le fait de réparer des déséquilibres chimiques sous-jacents.

     

    Dans ce livre, je me penche sur l’histoire du modèle d’action des médicaments axé sur la maladie et sur la manière dont son développement a été guidé par les intérêts de la profession psychiatrique, de l’industrie pharmaceutique et de l’État. Je démontre l’absence de preuves de ce modèle pour chaque grande classe de médicaments psychiatriques, y compris les antipsychotiques, les antidépresseurs, les « stabilisateurs d’humeur » et les stimulants. Je précise la nature des effets psychotropes de ces différents médicaments et les implications pour leur utilisation dans la pratique clinique.

     

     

     

    Un autre de vos livres s’appelle « The bitterest pills: the troubling story of antipsychotic drugs ». En quoi ce livre diffère-t-il du précédent, et quels en sont les principaux points que vous aimeriez faire connaître aux gens ?

     

    JM : Dans « The bitterest pills », je me penche sur l’histoire des médicaments antipsychotiques, depuis leur « découverte » et leur introduction en psychiatrie dans les années 1950 jusqu’à l’expansion massive de la prescription au cours des dix dernières années. Dans les années 1950, les antipsychotiques étaient considérés comme des tranquillisants d’un genre particulier, des médicaments qui agissent en inhibant et en limitant le système nerveux. Cette idée a toutefois été progressivement oubliée et remplacée par l’idée qu’il s’agit de traitements sophistiqués qui ciblent une maladie cérébrale sous-jacente. En d’autres termes, ils ont été compris selon le modèle d’action des médicaments axé sur la maladie, bien qu’il n’y ait jamais eu de preuves à l’appui.

     

    Cette façon de comprendre les antipsychotiques a produit une vision édulcorée de leurs effets. Les preuves d’effets indésirables graves, notamment la dyskinésie tardive (une anomalie neurologique), le rétrécissement du cerveau et le diabète, ont été supprimées ou occultées. En revanche, les preuves de leurs avantages, notamment pour le traitement à long terme et l’intervention précoce, ont été surestimées. Le livre décrit également la récente épidémie de prescription d’antipsychotiques pour les troubles bipolaires et examine le rôle de l’industrie pharmaceutique dans cette expansion. Des inquiétudes sont soulevées quant au niveau des effets indésirables que ce mode de prescription est susceptible de produire à l’avenir.

     

     

     

    Vous exercez en tant que psychiatre. Comment aimeriez-vous voir la psychiatrie évoluer ?

     

    JM : Tout d’abord, je pense que la psychiatrie essaie de résoudre des problèmes pour lesquels elle n’est pas qualifiée. La misère causée par les problèmes sociaux, la pauvreté, le chômage, les relations difficiles et l’isolement social ne peuvent pas être aidés par un traitement médicamenteux comme les antidépresseurs. Les gouvernements nationaux et les communautés locales doivent s’attaquer à ces problèmes, et les gens doivent comprendre que ce ne sont pas des maladies, et que leurs problèmes ne seront pas effacés par les médicaments.

     

    Pour les troubles mentaux plus graves comme la psychose, j’aimerais voir des institutions et des services qui offrent des alternatives au traitement médicamenteux, afin que les gens aient plus de choix. Le traitement médicamenteux peut être utile lorsqu’une personne est gravement malade, mais même dans ce cas, certaines personnes s’en remettront sans médicaments, si elles se trouvent dans un environnement favorable. Je suis toutefois particulièrement préoccupée par la prise de médicaments à long terme. J’aimerais que les gens aient la possibilité d’essayer de s’en passer, s’ils le souhaitent, avec le soutien des services de santé mentale, plutôt que de se sentir obligés de les prendre pour toujours.

     

    Que pensez-vous du paradigme dominant actuel en santé mentale qui consiste à diagnostiquer et à traiter les troubles mentaux  ?

     

    JM : L’idée de diagnostic est trompeuse. Le DSM et le CIM sont des systèmes de classification, pas des systèmes de diagnostic. Ce sont des tentatives pour classer la myriade de « symptômes » ou de problèmes de santé mentale en catégories, basées sur notre expérience du type de schémas que les gens manifestent. Les classifications n’indiquent pas les causes des affections, elles ne sont qu’une façon d’organiser l’expérience et elles sont très subjectives. Les problèmes de santé mentale sont très individuels, il n’existe donc pas de méthode universellement valable ou utile pour les classer. Les catégories prédéterminées ne saisissent pas l’essence des problèmes d’un individu particulier, et vous disent rarement ce qui est utile.

     

    Le problème de notre approche actuelle du traitement est qu’elle est présentée comme ciblant une maladie ou une anomalie cérébrale sous-jacente supposée. Elle est basée sur la présomption que les médicaments agissent selon le modèle d’action des médicaments axé sur la maladie. C’est pourquoi nous avons ignoré les propriétés psychoactives (altérant l’esprit) des médicaments que nous utilisons. Nous devrions avoir une meilleure connaissance de toutes les altérations que les médicaments produisent dans le corps et l’esprit. Les propriétés psychoactives de certaines drogues peuvent être utiles dans certaines situations, mais elles peuvent aussi être désagréables et handicapantes, et cela n’est pas assez largement reconnu.

     

    Si l’un de vos proches était en détresse émotionnelle ou mentale, que lui suggéreriez-vous de faire ou d’essayer ?

     

    JM : Cela dépend entièrement de la nature des problèmes. Je ne pense pas qu’il soit utile d’avoir une approche globale des problèmes de santé mentale, ni même des troubles ou des diagnostics individuels. Chaque personne ayant reçu un diagnostic de dépression aura un ensemble de problèmes différents, par exemple, et une histoire différente qui mènera à ces problèmes. Ce sont les problèmes propres à chaque personne, et non une étiquette de diagnostic, qui devraient déterminer le type d’aide qui sera utile. Cette aide peut comporter un soutien pratique pour faire face aux difficultés sociales et interpersonnelles, elle peut inclure une thérapie pour aider l’individu à identifier les origines de ses sentiments et à développer des stratégies pour mieux les gérer, et elle peut parfois inclure un traitement médicamenteux pour réduire l’intensité des pensées préoccupantes ou des sentiments de détresse."

     


    Source : https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com
     
    Son dernier livre (aucun n'est traduit en français...) : Chemically imbalanced: The making and unmaking of the serotonin myth, Flint 2025 (e-book), voir le site de l'auteur : https://joannamoncrieff.com/, elle a un blog sur lequel elle poste aussi beaucoup d'articles très intéressants (en anglais).
     

    « j’aimerais voir des institutions et des services qui offrent des alternatives au traitement médicamenteux afin que les gens aient plus de choix » Joanna Moncrieff

     

     

     

     
     

     

     

     


  • Artistes palestiniens d’aujourd’hui sur Francopolis


    Ahmed Muhanna, Adib Khalil, Jihad Alghoul,
    Nabil Anani, Rawan Anani,
    Wadeei Khaled

    "Cet album numérique dédié à des artistes palestiniens – accessible aussi dans notre rubrique Créaphonie du numéro d’automne de Francopolis (3/2025) – se veut une contemplation muette, où les images parlent d’elles-mêmes, non accompagnées de poèmes ou autres littératures, sauf à l’occasion, des propres paroles des artistes. Leurs œuvres racontent, crient, rêvent, espèrent, enragent, apaisent, résistent. Elles surgissent puissantes, bouleversantes et d’une beauté éblouissante, comme seul le grand art le fait parfois, face à la mort, en lui opposant non seulement un miroir cru qui capte et renvoie à nos yeux l’horrible réalité de ses formes les plus atroces, mais aussi l’envers du miroir, qui reflète, à l’encontre de la mort, l’immense envol, irrépressible, indomptable, de l’Âme dans sa liberté créatrice absolue, portée par l’amour de l’humanité et le respect d’autrui. Elle triomphe de tous ceux qui s’imaginent l’anéantir sous les bombes, par la faim, par la tuerie de masse, par la destruction d’une
    identité culturelle et d’une histoire.

    Artistes de Gaza, par vos œuvres vous restaurez la foi dans l’Homme !"


    Dana Shishmanian
    12 septembre 2025

     

    à voir ici : http://www.francopolis.net/livrefranco2/BiblioFranco-15-ArtPalestinien-2025-3.pdf