Karel Otto Hrubý
La vie ne serait-elle qu’un long dialogue de sourds avec les morts, nos morts ?
Chacun charrie ses défunts, certains des villes entières, des peuples. Litanies sans fin de noms gravés dans le granit de l’âme. Parfois nous vivons à peine, certains morts pèsent si lourds. Nous devrions les lâcher, tous, lâcher nos morts, qu’ils s’envolent.
cg in Celle qui manque