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Théodore Monod

 

Si on veut sauver les ours des Pyrénées - si on voulait, on ne veut pas en vérité… -, si on voulait les sauver, il faudrait leur foutre la paix, mais pas continuer à créer des routes forestières, à exploiter la forêt, à envoyer les chasseurs faire des battues aux sangliers avec des chiens dans leur territoire, etc. Il faudrait prendre des mesures nécessaires sur des bêtes qui ont besoin d'espace. C'est pratiquement fini, ces ours vont disparaître. Mais on aura fait de beaux discours sans prendre une décision politique courageuse, car on sait très bien que les villageois et les élus sont contre les ours. Ils ne songent qu'à la mise en valeur (comme ils disent) de la montagne, pour le fric, comme d'habitude. Tant que nous vivrons dans une société qui repose directement sur le profit et l'argent, la nature sera saccagée. Puisqu'une chose rapporte, elle est tolérée. Cela va loin, parce que c'est la société qu'il faut changer, la structure de la société.

 

 

 

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