Catherine Durand - Toit de pierre
Fixées aux falaises
Les sentinelles aux abois
Soufflent sur les braises
Qui ne se réchauffent pas
Sous un toit de pierre
Le ciel se fait lourd
Elles ne laissent derrière
Que la chair à vautours
Elles dorment éveillées
Ensevelies sous les plumes
La douceur effondrée
Sous le poids de l’enclume
Sous un toit de pierre
Le ciel se fait lourd
Elles ne laissent derrière
Que la chair à vautours
La nuit meurtrière
A fauché au détour
L’amour éphémère
Redevenu sourd