Auteur inconnu
On dit parfois qu’au plus haut de vos sommets
sous la lune complice, d’étranges sabbats
rassemblent sorcières et sorciers
qui s'aiment et se bravent
en d’espiègles joutes
jusqu’à ce que le soleil
perforé par vos cimes
y verse son jeune sang
.
On dit encore qu'à la nuit de la Saint-Jean
on devine les frottements de créatures païennes
on croit entendre des rires, des cris et des chants
le joyeux tapage des feux de Beltaine
de chaque buisson, de chaque sente
s'échappent de troublants soupirs
et si l'on ne veut pas se damner
mieux vaut rester chez soi et dormir
in Oniromancie
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Quelle pièce lyrique