Atelier Collage & écriture du 25 juillet à La Souris Verte (Cajarc)
L.
Temple_envol_théâtre
*
Dans un envol le théâtre se prend pour un temple
L’Envol du taureau « force de la nature » surplombe le théâtre, dans ce temple de l’expression, de la futilité et de la passion. Le rouge est de rigueur, l’homme se noie, la femme le soutient : le spectacle de la vie, ici, se joue tous les jours.
J.
*
Temple : théâtre de l’envol
Porteuse de sagesse tel un pilier de temple, la vie pour elle est une scène de théâtre antique : chacun y poste ses masques, joie et tragédies, et chacun y aspire à l’envol. Son secret, c’est la force tranquille de la nature qui respire en elle, bonne et généreuse comme une génisse sacrée.
C.
*
Le théâtre du temple prend son envol
Le taureau prend son envol et l’aile s’ouvre en éventail au balcon du théâtre.
Trois personnages et leurs gestes entourent la bête ailée.
Les muscles des hommes et la force de la femme soutiennent le temple.
L.
J.
éclat_lambeau_cyclone
*
Le cyclone déchire en lambeaux, éclats
C’est la sainte blonde qui désigne le plafond mexicain avec sa tête de mort entourée d’éclats.
Les spermatozoïdes nagent dans le cosmos comme dans l’œil du cyclone.
Le livre s’ouvre en éventail.
Je descends l’escalier jusqu’aux marque-pages étalés comme des lambeaux.
L.
*
Éclats et lambeaux de cyclone
Plein la tête, ça tourne et tourne encore, comète de joie qu’ils disent mais elle c’est surtout la migraine : trop de mouvement, trop de paroles, trop de stars qui visent toujours plus haut… Sa propre réussite lui fait l’effet d’un cyclone qui a tout dévasté. Elle est épuisée et les strass et paillettes ne l’éblouissent plus, ils l’aveuglent. Elle a juste envie de dévaler les marches, tête la première et de se la fracasser une bonne fois pour toutes.
C.
*
Le cyclone engloutit l’éclat des lambeaux de notre mémoire
Les regards existent durs et francs, ils s’éparpillent et se perdent dans l’éclat du cyclone qui tourne, cyclone éblouissant et profond de toutes ces têtes. Des têtes en lambeaux, décérébrées, futiles, des têtes qui tournent, des têtes qui ne font que passer, des têtes à couper qui bientôt ne seront plus.
J.
L.
Patience_fleur_marque
*
Patience des fleurs et marque des regards
« Allo », ici la nature, ne restons pas assis : les fleurs attendent, les oiseaux aussi, la marque du temps passe et nous portons toujours un masque, il n’y a plus de patience qui tienne !!
J.
*
Fleur : marque de patience
Elle est heureuse ! Finies les piques et les charges du casque d’un quotidien trop lourd, sa patience a été récompensée : comme dans les contes, elle a trouvé son prince charmant sauf que c’est une princesse qu’elle a épousée. Et à elles deux, elles se sont la lancé dans la concoction d’eaux florales pour des soins au naturel, leur marque s’appelle « Fleur de patience» et elle rencontre un succès fou.
C.
*
Patience !
L’envol des cigognes sous le lampadaire design étonne le petit.
Le bouquet de fleurs apporte les sourire sur le visage de la femme. Dans le bien-être, elle s’envole au pays des oiseaux exotiques jusqu’à l’enfant aux marques de tatouages sur le beau visage noir. Trois lignes de regards rythment la page.
L.
C.
regard_chemin_tour
*
Les regards suivent-ils le chemin vers la tour ?
Le chemin est une voie ferrée qui se transforme en escalier.
Les regards l’évitent : hors-champ, fermés ou tournés vers le sol.
Aucun n’est attiré par le trajet à emprunter pour se rendre à la tour, où le trésor est déposé au fond du coffret.
L.
*
Le chemin vide de regards, remonte vers la tour
Regards de plâtre pour ces femmes spectatrices, le temps d’une toilette. Elles resteront immobiles le long du chemin, car impossible d’avancer sur les tronçons remplis de vide. Elles ne pourront atteindre la tour où se trouve la cassette pleine de poussières qui contient tous nos secrets.
J.
*
Le regard : la tour du chemin.
Ascension pour le bonheur : qui trouvera le coffret à trésor ? Les chemins sont multiples et nombreuses sont les disputes dans la tour de Babel. Qui saura trouver le chemin de vérité ? On peut chercher partout mais le regard le plus perçant ne trouvera rien s’il ne se tourne pas vers l’intérieur. Notre ange nous attend, il est patient : quand nous en aurons fini avec nos attractions de fête foraine, nous saurons trouver le chemin de la véritable liberté. Quel autre trésor que la paix ?
C.
Merci aux participantes !
Commentaires
Encore une fois bravo !