How Democracies Dies & Logocratie
Calmann Lévy, 2019
La mort des démocraties, titre donné à la traduction française de l'ouvrage How Democracies Die, est un ouvrage de politique comparée publié en 2018 par les politologues de Harvard Steven Levitsky et Daniel Ziblatt.
"Les démocraties ne meurent plus comme naguère, avec des coups d’État et des tanks dans la rue. Les gouvernements autoritaires s’installent désormais au pouvoir à la suite d’élections régulières.
Commence alors un processus discret de démantèlement des institutions démocratiques qui remet en cause l’indépendance de la justice, limite la liberté de la presse, noyaute les instances arbitrales et redécoupe de manière partisane la carte électorale.
Comment en arrive-t-on là?
C’est la question à laquelle répondent Steven Levitsky et Daniel Ziblatt, avec La Mort des démocraties.
Ils montrent que les institutions démocratiques ne peuvent se défendre toutes seules; elles doivent être encore accompagnées par les bonnes mœurs démocratiques des acteurs politiques: la tolérance et la retenue. Sans quoi elles se vident de leur substance.
Dans ce livre écrit dans une langue claire, Levitsky et Ziblatt analysent les dictatures du XXe siècle ainsi que les expériences autoritaires plus récentes en Hongrie, au Venezuela, au Pérou, et… aux États-Unis avec Trump. Ils montrent que l’une des premières causes de la mort des démocraties est l’introduction des comportements de guerre civile à l’intérieur même de nos débats démocratiques. Une leçon plus que jamais nécessaire pour nos démocraties européennes confrontées à la tentation autoritaire."
À paraître le 10/10/2025 aux éd. du Seuil
"Que se passe-t-il quand les discours du pouvoir cèdent à la déloyauté ? Quand les gouvernants ne cessent de mentir, sans jamais avoir à en payer le prix ? Quand la communication se permet de dire ce qui est faux, taire ce qui est vrai, et ne pas faire ce qui est dit ? Toutes les dérives deviennent possibles.
Ce livre démontre combien, loin d’avoir protégé la République française contre le déferlement mondial de la post-vérité, la présidence d’Emmanuel Macron l’y a au contraire précipitée. Il révèle comment la corruption du langage nous a plongés dans un exercice dévoyé de l’autorité, où les mots ne visent plus à éclairer le débat public, mais à l’empêcher.
Lorsque la parole officielle s’affranchit du réel, c’est la démocratie elle-même qui chancelle. Insidieusement, elle se pervertit en logocratie."