Erri De Luca
Le monde me pourchasse,
même les étoiles sont des chiens sur mes traces.
in Trois chevaux
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Marta Orlowska - Storm
J'en écris des bêtises ! Je ne suis faite que d'eau et de sable, tout ce qui fuit entre les doigts. Rien de solide, que du mouvant et je m'enlise en moi-même. Et puis, il y a le vent, le vent des fous peut-être, qui soulève le sable et agite l'eau, parfois jusqu'à la tempête, jusqu'à la boue !
cg n Journal 1997
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Antonio Corradini - La Pudicizia - 1749-1752
Est-ce impudique d’écrire des poèmes ? Est-ce indécent d’écrire ? Alors je suis impudique et indécente et je voudrais l’être plus encore.
cg in Journal 2001
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Marta Orlowska
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Auteur inconnu - Cobra
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Art tibétain - Bouddhisme tantrique tradition Bönpo
Merci au Musée de l'Improbable
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Proverbe masaï
Celui qui se lève tard ne voit pas le lézard
en train de se brosser les dents.
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Roy Cheung
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Marta Orlowska
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Robert Heinlein
Les femmes et les chattes font ce qu'elles veulent,
et les hommes et les chiens devraient se détendre et se faire à cette idée.
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Marta Orlowska
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Nina Leen - Margaret Severn
GUERRIERE
Illusionniste, brouilleur de pistes
D’accord, elle prend les armes
Puisque elle n’a d’autres choix
Que celui de se défendre
Parler ? Non, ne plus parler
Mais elle mordra s’il le faut
Guerrière puisque il est impossible
De vivre en paix !
Que l’amour fait grincer
Que parler d’âme
Est démodé
Puisqu’il faut vraiment porter des couilles
Elle le fera, mais des couilles de dames
Ancrées bien profond dans le ventre
Guerrière, puisque, mais une vraie !
Son cœur sera mon armure
Avec lui, il est devenu d’acier
Rompu à toute épreuve
Alors elle viendra comme dans la chanson
Elle viendra à son saigneur
Lui déclarer la guerre
Guerrière, puisque
Dernier rempart avant la folie
Où elle n’aura pour lu
Plus que haine
Allons donc, les anges
Laissez-lui croire
Qu'elle est redoutable
Femme de poigne et d’insultes
Que jamais plus elle ne se laissera
À ce point aveugler.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
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Pablo Picasso - Guernica - 1937
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Proverbe brésilien
Là où le sang a coulé, l'arbre de l'oubli ne peut grandir.
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Alexandra Huber - The Poet's eye - 2009
