Jean Giraudoux
Il était un pauvre serpent qui collectionnait toutes ses peaux. C'était l'homme.
in Sodome et Gomorrhe
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Il était un pauvre serpent qui collectionnait toutes ses peaux. C'était l'homme.
in Sodome et Gomorrhe
L'éternité
C'est la mer mêlée Au soleil.
in Une saison en enfer
il y a peu de rues au monde qui soient aussi riches en tentations que l'imaginaire d'un ermite.
in La grâce de la solitude de Marie de Solemne
C'est drôle : on peut très bien marcher, sourire, traverser les rues et être mort.
in Colombe
Moi je ressemble à tout le monde. Je crois que jamais personne ne s'est retourné sur moi dans la rue. Je suis la banalité.
in Écrire
Qui veut devenir dragon doit manger d'abord
beaucoup de petits serpents.
Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !
On ne cueille pas le fruit du bonheur sur l'arbre de l'injustice.
Le bonheur, cette joie aiguë qui bouleverse le coeur,
cette espèce de spasme de l'âme.
in Un coeur aride
Le bonheur est une potiche posée
sur le nez d'un mandarin ivre et qui éternue.
Le bonheur est un festin de miettes.
Les aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer.
in Le bateau ivre
Sentir naître en soi l'âme fondante du fruit : cette douceur, cette transparence dorée et cette soif de tomber. Se détacher, non par orgueil ou par lassitude, mais par excès de pesanteur et de sucs. Se détacher comme un fruit d'automne.
in L'Échelle de Jacob
« Je suis une exaltée qui ne comprend la vie que lyriquement, musicalement avec des sentiments beaucoup plus forts que la raison. J’ai une telle soif de merveilleux, et seul le merveilleux a de la puissance sur moi. Le reste, quand je ne peux plus le transfigurer en merveilleux, je le laisse. La réalité ne m’en impose pas. Je ne crois qu’à l’ivresse, qu’à l’extase, et quand la vie ordinaire m’entrave, je m’en échappe par un moyen ou par un autre. Plus de murs. »
Anaïs Nin in Journal