Li Po
L'ivresse venue, nous coucherons sur la montagne nue
avec le ciel pour couverture, et la terre pour oreiller.
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L'ivresse venue, nous coucherons sur la montagne nue
avec le ciel pour couverture, et la terre pour oreiller.
Nous sommes des oiseaux de passage, demain nous serons loin.
Un démon ? C'est un ange qui a eu des malheurs ; un ange émigré.
Notre vie,
A quoi la comparer ?
A la goutte de rosée secouée du bec de l'oiseau aquatique,
où se mire le reflet de la lune.
Se connaître soi-même, c'est s'oublier.
S'oublier soi-même, c'est s'ouvrir à toutes choses.
in Genjô-kôan
Il nous faut écouter l'oiseau au fond des bois, le murmure de l'été,
le sang qui monte en soi...
Je trouve mes lectures dans la lumière du ciel. C'est le livre le plus profond qui soit - et ce n'est même pas moi qui en tourne les pages.
in Tout le monde est occupé
Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux.
Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux.
- Et je l'ai trouvée amère.
in Une saison en enfer
L'écriture est la sœur tardive de la parole où un individu, voyageant de sa solitude à la solitude de l'autre, peuple l'espace entre les deux solitudes d'une Voie lactée de mots.
in Autoportrait au radiateur
Il est des mots dont les baisers
Nous font penser qu’ils ont des lèvres
L'amour est aveugle et sa canne est rose.
Try Again. Fail again. Fail better.
Un homme n'est jamais si grand que
lorsqu'il est à genoux pour aider un enfant.
La mer, c'est l'abîme plein jusqu'au bord.
in Journal 1893 - 1898