Andrew Bret Wallis
et de la lune blême
sur le tordu des troncs
d’arbres hallucinés
lécher le miel blanc
phosphore de songes
pris dans les toiles
et spirales
de la nuit éclatée
in en cours
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et de la lune blême
sur le tordu des troncs
d’arbres hallucinés
lécher le miel blanc
phosphore de songes
pris dans les toiles
et spirales
de la nuit éclatée
in en cours
Des hachures, des coulures
il faudra faire poème
et du poème
page blanche
in en cours
Fumée comme une offrande
un encens de chagrin
sous un déluge de lumière
in en cours
Crapahuter nu dans les souterrains du sens, toujours cette quête d’une improbable ouverture, solitude de qui a perdu sa quête, sa tête même en des transes archaïques pour oublier la poussière et les vieux plis du passé. Rejouer la métamorphose du cygne, croire encore au cheval ailé, à la lumière qui perce la nuit de l’homme. Écrire comme ouvrir une fenêtre qui s’ouvre sur une fenêtre qui s’ouvre sur… Retourner au fond de la caverne interroger les ombres, descendre encore jusqu’au lac profond où se dissolvent les frontières. Plonger alors jusqu’au noyau et se fondre au métal en fusion pour en tirer la joie qu’il faudra de sa main propre forger.
26 octobre 2022, texte d'atelier collage & écriture
Un kilo de plomb ou un kilo de plume ? Qu’est ce qui est le plus lourd, me demandait-on, enfant… J’avais déjà ma petite réponse et aujourd’hui encore, je sais : ce n’est pas au poids qu’on juge l’équivalence alors vive les plumes ! Plus il y en a et plus on s’envole, plus il y en a et plus on plonge dans la douceur, la chaleur et peu importe quels drôles d’oiseaux nous sommes ! La noirceur du corbeau peut caresser nos mélancolies mais gardons-nous du plomb… À moins d’être de très talentueux alchimistes, laissons-le là où il est, bien profond sous la terre dans son berceau de cuivre, il y a son rôle à jouer, équilibre d’une terre à terre, yeux dans les yeux des ouragans. Du monde, n’en parlons pas, il nous assourdit trop déjà, chacun-e devrait être en mesure de savoir ce qu’elle-il doit faire pour ne plus se faire plumer ni additionner le plomb et surtout laissons l’amour au-dessus de ça. L’amour ne nous appartient pas, nous sommes ses oisillons et s’il veut bien nous prendre sous ses ailes, ce n’est pas pour y rester mais pour apprendre à donner aux autres plus de légèreté. Plus d’air, plus de lumière à respirer. Ni cage, ni chaînes, ni boulet. Tout s’écroule mais ne perdons pas de temps à nous lamenter sur les pertes, aiguisons notre attention pour percevoir ce qui en nous gagne en légèreté, ne nous laissons pas abattre mais sentons ce poids de plume dans nos poches : plus on le partage et plus il est doux et léger et réconfortant.
Que cette année dite nouvelle nous soit douce, tendre et réconfortante.
et là
autour
sens tes bras qui s’allègent
la terre sous tes pieds
tu danses
tes mains comme des plumes
légères
l’oiseau
tu l’entends ?
ça pulse
ça palpite
ça pépite…
CGC
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/
Arbre de vie
au bois de lumière
je me dresse comme toi
nouvelle aube
tendue vers le ciel
fleurs pures de l'amour
en buissons de caresses
surtout ne pas les cueillir
otages d'un bouquet
elles mourraient de chagrin
in en cours