David Eugene Edwards (Wovenhand)
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la caresse des fumées
la rosée des broussailles
et le poivre des dentelles
cg in Aujourd'hui est habitable, Cardère 2018
Le mot juste, un souffle. Le premier déchire les poumons. Le dernier les recoud.
Le mot juste, pas un soufflet. Le mot juste ne dit pas je t’aime mais le fait. Il ouvre le cœur, ça fait mal, mais l’air est juste.
L’air qui sépare le mot de la mort.
cg in Les mots allumettes, Cardère 2012
au bord des lèvres
le décousu du temps
l’enfance tourterelle
à tire d’aile tire de l’aile
(tout fout le camp) lambeaux
de beaux restes réinventés
le ciel n’en souffle mot
à peine quelques colères
pour arroser les fleurs
immenses plaines
petites douleurs
les morts ne repoussent pas
in (c)Ourse bipolaire
La misanthropie me guette. L’élan et le mur, l’espace entre les deux est de plus en plus mince. Restent les territoires du rêve à arpenter de jour comme de nuit. Le pouvoir colle aux doigts d’une élite poisseuse, pour d’autres c’est une patate ardente et partout, de nuit comme de jour, le mensonge est roi. Ceux qui veulent remettre de l’ordre par la force, ne font que semer encore plus de désordre et dans la confusion, les plus salauds se remplissent les poches. Ce n’est pas d’ordre dont nous avons besoin mais d’amour, d’amour et de confiance, pas dans les mots, pas dans les sourires de façade mais dans les actes.
cg in (c)Course bipolaire
Un grand guerrier?
Personne par la guerre ne devient grand.
- Qu'est-ce que je fais dans cette société de merde ?
- la merde est un engrais : enfonce en elle tes propres graines.
La machine, cette perfection si faillible devrait nous interroger
sur notre avidité de maîtrise, notre besoin de contrôle.
in (c)Ourse bipolaire