Michał Klimczak
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Les orbites grandes ouvertes
Tous fils de Hyeronimus Bosch
Essuyant douleur, souffrance
Où est le bien, où est le mal
Leurs membres deviennent mandibules et pattes d’insectes
Leurs corps se couvre de plumes et d’écailles
Leur bouche se fait bec ou persifleuse
Ils sont oiseaux, reptiles ou batraciens
Ils sont chaos
Jugement dernier
Ou fin du monde
Je n’écris pas pour vous
qui alignez vos cocas
vos pizzas sur la toile
cirée
de vos cages
on invoqua Dieu,
on imprima son nom sur l’argent,
mais Dieu ne s’imposa pas.
Personne ne sais le moment
où l’un se convertit dans l’autre,
où se confondirent chèques et prières ;
Dieu en personne ne parvenait plus à rester lui-même
s’il ne portait pas sa carte dorée.
in In God we trust
L’éternité pour incarner un rôle secondaire
in Coïncidences personnelles
La mer a bavé sur la grève,
Jusqu’à nos pieds,
Nus sur le sable délavé
Ecume blanche au coin des lèvres
Elle a bu ravalé nos pas,
La mer a bavé jusque là
La poésie n’existe pas
Le ciel a pissé sur la ville,
Sur les prairies du macadam
Sans broncher, sans bouger d’un cil,
Le cul planté sur le ramdam
Vieillard ivrogne aux cheveux d’ange
Titubant bouteille à la main
Tout s’entremêle, tout se mélange
Le ciel a frappé de ses deux poings.
La poésie n’existe pas.
in Punk plastic etc…
Feux rouges du centre-ville
J’attends un océan
J’entends les sirènes dans ma conduite intérieure
au coin d’une rue
un chien aboie une putain miaule
yeux délavés
je fonce au bleu