Giulio Durini - Pedro, Rio de Janeiro, 2005
DANS LA CAGE DU TEMPS
petit hameçon qui se tord au cœur ou à sa périphérie
et si … n’appelait ne réapparaissait plus et si devait me rester seulement ce goût d’addiction sans déclin en bouche
c’est bon déchirant d’attendre sans attendre ouverture no limite doit accepter le vacant
que rien ne comble ce vide en moi sexe corps bouche à peine rêvés disparus
ma peau t’appelle ma bouche tremble de toi cette envie de me perdre
un mirage me traverse me remplit
un mirage trop chaud encore
j’enrage consume ma soif
te rêve te dessine avec des mains insatiables mes mains
cependant n’ignorent rien des courants et je n’attend rien
sinon ce qui ne s’attend pas seulement ce qui survient emporte bouleverse
nos mains
rien que des oiseaux dans la cage
du temps
Cg in Salines