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Horst P. Horst - Electric beauty 1939

 

 

Horst P. Horst Electric beauty 1939.jpg

 

 

 

Trafic compulsif de mégots, chaque surdose ouvre l’accès à une vidange.

A cause des fuites de fissures, chaque égratignure est un tag stratégique.

 

On risque la panne pour cause de grumeau dans la matière. Prendre la pose en ignorant la férocité des horaires, des objets lisses achetés en ligne et la puanteur colorante des somnifères qui s’affichent en pâtes de fruits. Des fantômes cauchemardesques taillent des pipes par poignées.

 

Architecture de puces frénétiques en batteries urbaines, les ornières pleines de gaz et d’ordures.

Toison et colifichets en vitrines, les aiguilleurs qui tripotent les trottoirs ont le catalogue élastique.

Dans des alvéoles en cartons, dorment des reptiles enchaînés de 12 centimètres. Le béton dégueule de pancartes, de discours qui font pousser sur les balcons des émotions grasses.  Les silos biodégradables encombrent les agendas.

 

Mais nous serons sauvés par les klaxons du culte, et nous suspendrons le moteur de nos crânes sur des cintres flasques. Nous entreposerons les cages hivernales, le gravier et les sondes dans les embrasures du métro. L’acide moribond au fond des casseroles, les panneaux compressés au fond des tiroirs. On posera un couvercle en skaï sur le millefeuille, consigné au bureau des décors accidentés. Le mot nucléaire sera liposucé car chacun sait que quand la passoire crépite, la tamponneuse de trachée.

 

Pour les statistiques, les colliers des pèlerins funambules seront confisqués et les origamis hallucinatoires autorisés uniquement sur le périphérique de l’évier. Une ordonnance sera délivrée pour les urgences, selon l’indice de voracité.

 

Pour les humiliations glauques, les charognes devront être sanglées dans les poubelles.

 

Muni d’un dé, chaque échéance pourra conduire à la déchéance.

Le nivellement de l’insolence se fait à hauteur de capot, sous peine d’être concassée à perpétuité.

 

 

Cathy Garcia, 4 juillet 2013

 

 

 

Commentaires

  • Texte coup de poing pour une image hallucinée sur fond boschien.

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