Kalliope Amorphous
(c)Kalliope Amorphous
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Quand le vent enivre les seins, le corps devient vivante grotte, bois docilement courbé.
Le carillon diffuse le chi de l’ouest, ma chatte se sultane, appelle délicates caresses mais les pieds disent les pattes, la louve, la lionne, la vorace vulve, odorante animale.
Sur la table ronde comme il faut, la femme rabot noir est souveraine. Dans un panier de céramique blanche, brillent des pierres de lagunes.
Œuvre d’art constamment inédite, la beauté tient à peu de choses. Rayonnement des lampes de sel. Transformation, corrosion sensible, dissemblance des mémoires. Le rire des nuances si léger, si froid.
Cg in Chroniques du hamac, 2008