Jour de dépendance 2013 - Sur une chaise longue un jour de mauvaise imitation estivale
Deux textes pondus cet été, à lire dans le dernier Traction Brabant, la revue de Patrice Maltaverne, le n°53 (il est en train de mettre un vent à Nouveaux Délits, alors que les deux revues sont nées à peu près à la même époque, vieux complice donc du revuisme pouétique, et qui prouve s'il le fallait, que la création poétique est loin d'être un rat mort au fond des égouts de la littérature). Et j'y suis en plus que bonne compagnie, un numéro riche et qui percute ce qu'il faut pour ne pas donner raison à ceux qui confondent poésie et somnifères. A lire donc !
http://traction-brabant.blogspot.fr/
Quand je suis arrivé
C’était à peu près comme ça
Je n’ai pas trouvé ça très intéressant
J’ai pensé partons et j’ai fait demi-tour
Mais je n’étais venu par aucun chemin
Je n’étais pas venu du tout
J’avais toujours été là
Philippe Vidal
"TRACTION-BRABANT" n'est pas une association, ne demande aucune subvention, le poézine a juste pour but de faire circuler à son modeste niveau une poésie pas trop classique ni trop molle surtout, ainsi que de véhiculer certaines pistes de réflexion, sans pour autant qu'il ne soit tranché dans le vif.
Plus précisément, à l'origine, TRACTION-BRABANT est la contraction de traction avant, l'auto et de brabant double, la charrue à double soc. Cela montre avant tout notre nostalgie pour ces vieux objets mécaniques ainsi que notre méfiance par rapport à un progrès non mesuré...
Les auteurs (poètes, illustrateurs) présents dans "TRACTION-BRABANT" sont près de trois cents, d'après les dernières stats.
Ce blog a pour but de reproduire des extraits du zine sous sa version papier et de faire connaître davantage ce que nous faisons....
Enfin, "TRACTION-BRABANT" s'efforce d'encourager ses participants à des échanges de textes et d'idées et pourquoi pas à de possibles rencontres : vous comprendrez donc que les (h)auteurs intéressés que par eux-mêmes ne soient pas forcément les bienvenus ici.
Les artischtes, non plus, lorsque le dédain des contingences matérielles, qui les arrange tout particulièrement, provoque leur éloignement de la réalité des choses, plus facile à gérer.
P.M.