Marc Ferrez - Entrada da baía de Guanabara, Niterói, Rio de Janeio, Brésil - 1880
Je vois le vaste océan là-bas, qui lèche et sanctifie le rivage de ses langues d'écumes, raconte en boucle sa longue histoire, ses peines infinies. Le vieil océan qui pour combler sa solitude, à l’heure où le soleil chavire, berce la lumière moribonde, pendue aux flots de la baie de Guanabara. C’est Iemanja la déesse, qui nous protège et charrie nos débris, nos ordures, nos scories. Une fois l’an, pour l’honorer, les fidèles vêtus de blancs de l’umbanda, jette dans ses bras bleus des brassées de glaïeuls et plantent des milliers de petits soleils sur ses flancs ensablés.
cg, janvier 1999, Rio, Brésil
in Calepins voyageurs et après ?
Commentaires
super l'idée de tes photos vs celles du XIX ème s.